vendredi 31 juillet 2015

Surprise paralympique britannique

Effet des congés estivaux dans le dépeuplement des bureaux ? Surstock de timbres envahissant à évacuer ? Petit cadeau en échange d'un prolongement d'abonnement pour deux ans et payés (chèrement) en livres sterling ? Hypothèse autour d'une bonne surprise reçue lundi vingt-sept juillet 2015.

Un des trente-quatres timbres pour les médailles d'or britanniques des Jeux paralympiques d'été de Londres, amis fin août-début septembre 2012, oblitéré le jeudi vingt-trois juillet 2015 dans un centre de tri illisible par la grâce des imprimantes jet d'encre de Royal Mail - une plaie locale.

Je ne cite pas le magazine concerné puisqu'il y a un problème d'affranchissement et si cette entreprise confie du courrier qui doit être correctement affranchi, l'amende de Royal Mail pourrait tomber... ou pas si l'opérateur postal quasi-privé n'est pas capable de vériier les affranchissements vers l'étranger... ou allez savoir.


Première surprise : d'habitude, cet éditeur philatélique use d'une machine à affranchir avec son logotype en couleur pour expédier ses factures. Là, ni logo, mais un timbre-poste autocollant.

Deuxième surprise : pas un Machin, ni un Regional d'une livre sterling, tarif pour l'Europe jusqu'à vingt grammes, mais un timbre commémoratif pour la médaille d'or d'Anthony Kappes en sprint cycliste sur piste, avec Craig MacLean pour pilote, lors des Jeux paralympiques d'été de Londres, à la fin de l'été 2012.

Ces médaillés d'or britanniques avaient eu le même privilège que ceux des Jeux olympiques : l'émission en J+2 sur le principe du timbre personnalisé : un fond générique sur lequel Royal Mail et ses imprimeurs modifiaient uniquement la photographie et l'identité des sportifs. À raison de deux timbres autocollants par feuillet pour les paralympiens pour un carnet de six pour les olympiens.

L'enveloppe avec les barres de tri saumon clair britanniques en haut et foncé françaises en bas. On signalera que les flammes existent encore outre-Manche, même si très mal imprimée.
Quatrième surprise : ces timbres d'or sont au tarif première classe intérieure, à validité permanente certes, mais intérieure. Soit soixante-trois pence depuis le trente mars 2015, il manque donc trente-sept pence pour atteindre la France.

Pourtant, la lettre est arrivée dans des temps corrects, trois jours après, sans taxation, ni ralentissement. Et je sais que Royal Mail est capable de faire comprendre son déplaisir de transmettre du courrier sous-affranchi : autocollant défigurant en 2007, gros tampon d'information en 2001.

Ces exemples des années 2000 sont-ils révolus ? Le coût de transmission vers la France est-il suffisamment faible pour éviter de prendre du temps à un postier humain de traiter ce pli ou de le stocker dans un sac à retarder ? En effet, il existe une filiale franco-helvético-britannique La Poste UK, donc le chemin reste intérieur jusqu'à l'aéroport le plus proche ?

Des mystères de l'organisation postale contemporaine quand les opérateurs publics comme privés se multiplient en filiales et routes diverses.


Pour en savoir plus sur ces timbres, comme l'indiquent les liens ci-dessus, voir les pages 2012 du site marchand Norvic Philatelics et les catégories de son blog.

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