mercredi 13 avril 2016

Des activités numériques de la Royal Philatelic Society London

Jeudi trente-et-un mars dernier, avant la conférence de Christopher Hitchen sur la poste à Paris jusqu'à la Révolution française, trois membres de la Royal Philatelic Society London ont présenté les activités numériques de la Société et accessibles à ses membres - et pour quelques-unes aux non-membres.

La vidéo est consultable sur youTube par ici, lien transmis avec l'autorisation de Chris King, ancien président de la Société.


En première partie, Mark Bailey décrit le contenu du site web de la Société, notamment les éléments réservés aux membres.
L'importance de la disponibilité en ligne des conférences filmées : en bleu foncé les visiteurs au siège de la RPSL, en bleu clair les visites des vidéos postées sur youTube  (capture d'écran de la présentation de Mark Bailey).
Outre l'exploration de pages sur le fonctionnement des différents programmes de la Société (bibliothèque, musée, comité d'expertise, projets à long terme,...), Bailey insista sur la disponibilité en ligne des collections exposées et des conférences données au siège londonien, 41 Devonshire Place.

En bleu foncé, il a figuré les visiteurs présents sur place les jeudis après-midis d'exposition et les jeudis soirs de conférence de 2015. En bleu clair, pour ces derniers, il a ajouté le nombre de visionnages des vidéos youTube correspondantes. Les deux plus vus représentent un tiers des membres inscrits en 2015.

Pour les fichiers pdf ou les publications en ligne des collections exposées, il faudrait un suivi des visites et des téléchargements du site de la RPSL pour en connaître l'ampleur.

La Société réussit donc à toucher les membres qui n'ont pas les moyens d'être présents et, signale l'exposant, permet aussi de revoir la présentation dans le détail.


Avec enthousiasme, à partir de dix-huit minutes au compteur, Geoffrey Eibl-Kaye enchaîne avec le fonctionnement des archives digitales du London Philatelist, l'intégrale des numéros de la revue de la Société et son moteur de recherche amélioré récemment. Un modèle logiciel pour les prochaines publications qui tenteront l'aventure de la numérisation : les concepteurs ont réussi à dépasser l'obsolescence progressif du lecteur pdf d'Adobe - une des tares du moteur équivalent des archives de Gibbons Stamp Monthly (1890-2009).

Doté d'un humour commerçant, il expose également plusieurs publications numériques réalisées par la Société ces dernières années : le catalogue du musée de la RPSL, les archives de Perkins Bacon, et l'Introduction à la philatélie avancée d'Alexander Séfi. Pour le shopping, c'est par là (ristourne pour les membres).


Enfin, à partir de trente-cinq minutes, Mark Copley présente les deux scanners achetés par la Société grâce à des dons.
Probablement un descendant amélioré de celui de la RPSL, mais très ressemblant : le EZ Book Scan Center (site de Plusteck).
Le scanner Plusteck est accessible aux membres depuis plusieurs années maintenant, puisque j'ai pu l'utiliser lors de ma deuxième visite au 41 Devonshire Place en janvier 2013 pour quelques recherches sur un thème précis. Il permet de scanner des pages de livres, puis, grâce à son écran tactile, de les rogner sommairement, et de les enregistrer directement sur une clé USB (voire un ordinateur portable).

Tout récent est le Bookeye 4 d'Image Access permet de scanner très rapidement une surface équivalent à une feuille A2, soit d'un livre ouvert à plat ou entrouvert pour protéger la reliure
Le Bookeye 4 tel que sur le site de son fabricant Image Access.

L'utilité de cette machine professionnelle est la numérisation des archives et ouvrages les plus anciens de la bibliothèque de la Société, un des deux membres fondateurs de la Bibliothèque philatélique globale dont le moteur de recherches est accessible à tous sur le site de la RPSL, avec plus de détails pour les membres.

Je salivais déjà de la Bibliothèque Crawford bientôt accessible le trente mai prochain... Là, s'y ajouteraient les livres des années 1910 jusqu'à la limite du domaine public.

Un don a permis donc l'acquisition de cet outil qu'il faut rentabiliser tout en plaçant la Société royale comme un facilitateur de la recherche philatélique. Le scanner nouveau est utilisable par toute association philatélique pour un relativement modeste prix par scan A2 réalisé ou, si elle fournit un volontaire, gratuitement si la personne envoyée réalise des clichés pour les projets de la Société.


Chacun trouve donc un intérêt à donner de son temps aux activités de la Royal Philatelic Society London, malgré l'intimidation qu'elle crée au premier abord.

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