samedi 18 août 2018

Pendant ce temps sur le web philatélique

La philatélie et internet. Un gadget ? Un nouveau vecteur de ventes ? D'écoulement de faux ? De connaissances mal fondées ?

Petit à petit, il semble que les avantages de l'outil sont de plus en plus employés par les acteurs de la collection et de la recherche.

Exploring Stamps
Depuis fin 2016, Graham Beck tient un blog vidéo (vlog) très construit et réfléchi, publié sur youTube. Généralement, des questions simples : décoller des timbres, les principales séries de pays variés, comment gérer sa collection,...
Graham Beck, auteur, acteur, vidéaste de Exploring Stamps sur youTube.
Les dernières ont eu beaucoup d'échos aux États-Unis : comment décoller des timbres autocollants avec des solvants de supermarché et l'histoire de la collection de timbres avec une conclusion optimiste sur son avenir. Et, dernièrement, sa visite au StampShow 2018 à Colombus, en Ohio.

La page de départ de Graham pour accéder à ses vidéos et à son utilisation des réseaux sociaux selon les besoins, cliquez ici.

Exposition compétitive en ligne
Plusieurs sociétés publient en ligne les collections de leurs membres volontaires : Fédération française, Société londonienne, Association philatélique montpelliéraine, Exponet tchèque, etc.
Le mode d'emploi pour trouver des collections en ligne pour la FFAP, la RPSL et Exponet (fil twitter de SébPhilatélie, dix juillet 2018).
Pour la troisième année, le marchand et historien postal états-unien Richard Frajola héberge une exposition compétitive en ligne, gratuite avec le public des visiteurs comme jury.
La page de présentation du « Rendez-vous digital Philamercury 2018 » sur le site de Richard Frajola.
Nommé le Rendez-vous digital Philamercury, cette troisième exposition sera récompensée d'une pièce de vingt dollars en or. Les participants pourront mettre en ligne leurs collections d'un panneau (seize pages) entre le premier septembre et le premier octobre prochain ; le public pourra voter jusqu'au sept octobre avec proclamation du palmarès le huit.

Les quatre-vingt-seize collections de 2016 et les cinquante ayant participé en 2017 sont toujours consultables. J'avais déjà évoqué Richard Frajola, sa base de lettres Philamercury et la mise à disposition des fichiers pdf d'ouvrages épuisés dans un article en avril 2016.

Sûrement que beaucoup trouveront que l'écran et l'éloignement fait perdre l'attrait de voir l'épaisseur matérielle des objets, la chaleur de la rencontre comme le prouve les messages sur les forums et les réseaux sociaux sur les réussites de l'exposition européenne de Prague et de l'exposition nationale américaine de Columbus, ce mois-ci.

Il y a eu, néanmoins sur un forum états-unien, les remarques d'un collectionneur handicapé signalant les difficultés de se rendre à ses grands événements et d'en profiter : en fauteuil roulant ou avec des difficultés de vue, les panneaux sur quatre rangées... Trop haute la première, trop basse la dernière, ajoutés les reflets - non, la moquette pleine d'acariens, je m'en passe.

La publication en ligne des collections exposées n'est qu'un piètre remplacement, mais n'est-elle pas nécessaire pour élargir le public à court terme et, surtout, garantir de retrouver les connaissances à long terme ?

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