Pour changer un peu de l'ambiance anti-LaPoste, anti-fonctionnaires, puis de pleurs de la disparition du service public au profit des seuls actionnaires laissant les destinataires face à des livreurs exploités...
Complimentons La Poste et ses filiales (ou directions, on s'y perd dans ce capitalisme diviseur) : Coliposte et Chronopost.
Ces derniers mois, contraints par les entreprises vendeuses, trois commandes ont été expédiées en service express : livraison en une poignée de jours depuis l'étranger.
Avec Chronopost et Coliposte, un gros carton tendance cube et un autre très étendu tendance plat : aucun souci. Comme le destinataire est obligé de fournir un numéro de téléphone portable, je reçois la veille de la livraison un message m'indiquant cette livraison et un lien vers leur site respectif si j'ai besoin de modifier le lieu d'arrivée en raison de mon absence.
Dans le premier cas, je n'ai rien fait : j'étais sûr d'être chez moi. Sonnerie, remise et signature. Dans le second, redirection vers un point relais en bas de la rue - deux cents cinquante mètres.
Maintenant, un concurrent privé d'outre-Atlantique (pas celui qui me rend postal, l'autre... décidément) pour une simple enveloppe-bulle contenant un livre.
Le jour de la livraison, en sortant du travail, découverte d'un message en absence sur mon téléphone en début d'après-midi du livreur qui a besoin de savoir si je suis chez moi ou d'une consigne pour le point-relais...
Et Amazon, tout penaud de m'annoncer par mail que le colis n'a pu être délivré...
...et, pire, me demandant de me débrouiller à contacter l'entreprise de messagerie - un numéro surtaxé en France. Pas de petits profits, on a dit.
Heureusement qu'il y a Twitter et à vingt heures du soir, j'ai balancé mon numéro de colis, celui de mon téléphone et une demande de livraison en point-relais à proximité de chez moi.
Ce qui fut fait le lendemain... à un kilomètre de chez moi à vol d'oiseau à travers champs privés... le long d'une voie rapide sans arrêt de transport en commun... Une randonnée donc.
Franchement, une maîtrise minimale de la cartographie urbaine, c'est trop demandé, les compagnies américaines ?!
Ou c'est le règne du tout-bagnole !
Alors qu'il y a au moins cinq commerces côté ville et un centre commercial à proximité pédestre ou en tramway pour réceptionner les colis.
Pour ne pas rappeler à Amazon que La Poste et ses filiales sont partout, elles.
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