mercredi 30 octobre 2019

Gibraltar PE (2) : atterrir au Rocher

La première étape du voyage vers Gibraltar a été de trouver une route rapide et confortable depuis le sud de la France.

Une fois écarté les cars et les trains, l'avion avec escale de lecture nocturne en Angleterre permit d'arriver samedi dix-neuf octobre midi à Gibraltar.

Beaucoup est écrit sur cet atterrissage dans les guides et les visiteurs... Depuis l'avion, en dehors d'une magnifique vue sur le littoral espagnol d'un côté et sur le Rocher de l'autre...

C'est le dimanche matin en visitant les tunnels du Grand Siège, dans la Réserve naturelle, que je compris les effets de cette piste en pleine route.

Creusés pendant ce siège franco-espagnol de 1779 à 1783, ces galeries dans le Rocher permirent de tirer au canon sur l'espace, alors vide, entre la ville et la montagne de Gibraltar et les fortifications espagnoles. Devenu un musée en plein air, la logistique des travaux et le fonctionnement militaire de ces tunnels est expliqué au visiteur ayant payé l'entrée dans la Réserve naturelle ou une des compagnies de visite en mini-bus.

Aujourd'hui, plusieurs de ses ouvertures offrent une vue sur l'ensemble de la piste de l'aéroport, ainsi que sur la pelouse du Victoria Stadium. Et de là, j'ai découvert toutes les étapes de l'atterrissage et du décollage d'un avion qui dépassent le simple feu rouge pour les automobiles et les piétons traversant l'avenue Winston Churchill.
Photographie du 20 octobre 2019, sous licence Creative Commons cc by-nc-nd 4.0.
 Après l'abaissement des barrières, une voiture jaune de l'aéroport passe le balai ! En traînant un tamis afin de récupérer tous les débris et éviter une catastrophe aérienne - on se souviendra de la tragédie qui mit fin à l'aventure commerciale Concorde en 2000.

Photographie du 20 octobre 2019, sous licence Creative Commons cc by-nc-nd 4.0.
 Ensuite, il faut attendre que l'appareil arrive. Ici, un vol easyjet toutes roues au sol parvenu au croisement avec l'avenue Churchill et qui va continuer à ralentir jusqu'en bout de piste.
Photographie du 20 octobre 2019, sous licence Creative Commons cc by-nc-nd 4.0.
 Et, voilà qui revient... et automobilistes et piétons qui patientent. Entre le nettoyage et l'atterrissage, j'ai eu le temps de lire les panneaux autour du canon dont l'ouverture m'a servi à ces prises de vue.
Photographie du 20 octobre 2019, sous licence Creative Commons cc by-nc-nd 4.0.
L'avion est stationné. Les barrières se sont levées, les feux passés au vert et... voilà, les fous du volant rendus à leur liberté !

Pour que cet article reste philatélique : voici la première boîte aux lettres que trouvera un passager arrivant à Gibraltar :
La boîte aux lettres rouge British posée devant l'aéroport (photographie du 23 octobre 2019, sous licence Creative Commons cc by-nc-nd 4.0).
Elle montre bien que l'on est arrivé chez les Rouges, cette boîte-pilier du règne de Victoria avec un petit panneau ; la coutume locale consacre les boîtes aux lettres à des personnalités.

Celle de l'aéroport va de suite susciter la curiosité du touriste : elle est consacrée à Kaiane Aldorino, maire de Gibraltar de 2007 à 2009 et Miss Monde 2009.

Les articles sur ce séjour reviendront sur le maire de Gibraltar et sur cette petite nation passionnée de boîtes aux lettres.

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