vendredi 1 novembre 2019

Gibraltar PE (4) : de la monnaie de singe

Avec une capacité très amateure de photographie numismate, voici deux pièces retrouvées dans ma monnaie lors de mes vacances à Gibraltar, du dix-neuf au vingt-trois octobre dernier.

Thématique : les singes qui habitent le Rocher, et visibles principalement au sommet de la Réserve naturelle dont l'entrée - même en mode randonnée pédestre - est payante. Préparez chaussures, forme et porte-feuille.
Pièce de cinq pence de 2012.
Comme lu dans tous les guides touristiques, la devise légale dans le territoire britannique d'outre-mer est la livre de Gibraltar - mais ce ne fut pas toujours le cas, les philatélistes le savent bien -, mais les billets et pièces britanniques en livre sterling sont parfaitement acceptés, voire omniprésents. Si vous acceptez le taux de conversion du commerçant, vous pouvez souvent payer en euro.

Si le Gouvernement de Gibraltar émet des billets de banque depuis les années 1930, la première série de pièces date de 1988 et, dans la monnaie rendue, on aura beaucoup plus de chance de recevoir des pence et livres britanniques - sauf à gentiment demander quelques échanges à la caisse d'un commerce, la boutique du service philatélique par exemple.
Pièce de cinquante pence de 2016.
Côté macaques de barbarie locaux, parmi les séries frappées, un individu illustre une grande partie des cinq pence, et les cinquante pence des années 2010.

En discutant avec un philatéliste gibraltarien, il y a deux populations sur le territoire. Celle du sommet pose peu de souci, tant que les visiteurs respectent la distance nécessaire avec cette espèce sauvage : des panneaux explicatifs à la station du téléphérique le font bien comprendre. L'amende de sept mille livres si vous leur donnez à manger aussi !

Par contre, un groupe vit plus bas en limite avec les habitations les plus hautes de la ville - qui ont, aussi, un côté ville gênoise ou azuréenne avec volets de couleurs. Ce sont ceux-là qui ont attiré les médias, il y a quelques années avec un comportement de plus en plus gênant et agressif. Un rappel formel de ne pas les nourrir, quelques déplacements d'individus vers le sommet, semblent avoir canalisé le souci.

Aucun commentaire: