Allégorie du Hong-Kongais face à la demande du code postal de son domicile : l'effigie Machin de l'ère britannique écrivant sur une feuille à cinq pétales de Bauhinia blakeana de l'ère chinoise (dessin de Kuen pour le South China Morning Post). |
La vidéo complète l'argumentaire donné par Hong Kong Post. Les facteurs font face à un territoire de taille restreinte, donc ils peuvent en connaître les recoins. Apparemment, ce sont surtout les machines de tri qui sont capables de lire efficacement les adresses en alphabet latin ou idéogrammes chinois ; le postier achevant de trier sa tournée, rue par rue ou pâté de maison, qu'en effet, il peut maîtriser.
Ailleurs, le code postal fut-il un pis-aller pour aider les premiers systèmes automatiques de reconnaissance de caractères ? L'informatique d'aujourd'hui peut-elle s'en passer ? Ou est-ce également un moyen commode de mémorisation et repérage pour les humains ?
L'expérience irlandaise semble indiquer cette dernière possibilité : ayant chèrement adopté un code postal depuis 2015, l'Éire dispose désormais d'un système plus commode de localisation pour les entreprises, les consommateurs et les services de secours. Au-delà du système postal donc.
Quant à la surprise de voir reprendre l'une des effigies d'usage courant de l'époque britannique dans un article contemporain... La Britannique effigie est surprise de la demande chinoise d'un code postal : la République populaire a créé deux codes postaux pour Hong Kong et Macao, mais ils ne servent que pour le courrier extérieur à destination des deux régions.
Localement, on continuera à s'en passer.
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