lundi 22 février 2021

Une collection virtuelle fiscale au gré de la généalogie

 Dans le numéro daté février 2021 de The American Philatelist, le journal mensuel de l'American Philatelic Society (adhésion individuelle possible), Peter Congreve montre comment l'historien postal gagne à utiliser les archives de la presse d'antan (et son rôle de carnet mondain) et les outils de la généalogie (de plus en plus accessible en ligne).

L'enveloppe-cas choisi : Pourquoi un J.A. Bayne de Niagara Falls, aux États-Unis, participait-il à une loterie australienne par correspondance en 1948 ? Et, pas seulement : pourquoi la marque de machine à affranchir fut-elle complétée de deux timbres oblitérés "H.F.A." ?

Les recherches de Peter Congreve se retrouve en forme de fils de quelques tweets consécutifs à l'adresse @stampden et sur un blog.

Côté français, la plongée dans les archives de l'état civil permet de retrouver le besoin de tout taxer, autre héritage de la monarchie absolue avec la Présidence jupitérienne. Tout en comblant les lacunes des sources et des branches d'arbres à travers tout le sud-sud-est de la France, mes copies d'écran d'acte conservent quelques timbres humides sur papier timbré.

Timbre royal d'1F,25c à Espalion, en Aveyron, en 1837.

Alternance des allégories républicaines, monarchiques et impériales (ces dernières pas encore repérées).

Une justice très romaine pour une Troisième République qui s'affirme de plus en plus, avec quelques variations de tarif, de 1872 à 1907.

Des allégories qui unissent des lieux variées, ci-dessus : 1872 à Nîmes, 1877 au Vibal (Aveyron), 1897 et 1907 à Montpellier... Oui, l'industrialisation a incité des familles de cultivateurs aveyronnais ou d'artisans textiles gardois à suivre le chemin de fer vers les emplois nourrissant ou fournissant en énergie une ville en début d'expansion.

Avec des décimes en sus pour payer l'indemnité de la guerre de 1870-1871.

À Montpellier en décembre 1944, au type datant de 1920, sans le tarif.

L'exploitation des nécessités de la vie (naître, se marier, mourir) sous prétexte qu'on ne pouvait faire confiance dans une copie d'acte prit-elle fin en 1986 avec le papier timbré ? Ou coûte-t-elle encore aux communes de France ?

À suivre...


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