mardi 17 juin 2008

Un Salon mi-figue mi-raisin

En sachant qu'il y avait vraiment du raisin sur une des animations consacrées à la cuisine : fruits et légumes frais pour les activités scolaires et jeunesse, timbres en rapport avec la cuisine exposés pour donner les réponses d'un quiz et deux consoles Nintendo Wii où les écoliers pratiquaient la cuisine comme maman... enfin, s'ils versent des œufs dans une poêle à la volée droite comme j'ai vu :p

Par rapport au Salon de 2006, j'ai eu l'impression que les scolaires étaient en très grand nombre. De dix heures à midi, le bruit de fond d'activités, de rires et de recherches réelles est audible dans toute la halle.

Autre succès : la queue au bureau de poste des nouveautés n'a pas désempli de toute la matinée et semblait devoir rester ainsi une partie de l'après-midi, Marianne oblige. À savoir : la boutique de La Poste un peu plus loin vend émissions de timbres encore en vente et gadgets, mais aussi les nouveautés du Salon à partir du lendemain de leur sortie (j'ai eu mes trois carnets Timbrez des idées durables ! pour ma collection et mon courrier plus rapidement). N'étant pas du tout promis à être un afficionado de la Marianne de Nicolas, je me suis tourné vers les boîtes des marchands de timbres...

Heureusement pour ceux qui faisaient la queue et qui souhaitaient juste avoir un exemplaire de chaque valeur, le personnel de Phil@poste leur proposait une table directement accessible vendant le feuillet pré-personnalisé (dont la forme est réputée obsolète depuis Mon timbràmoi) et vendu 15 euros pour 11,12 de faciale...). Ou vous faites la queue. J'attendrai juillet et mon nouveau domicile pour le 1,25 euro du bleu que j'aime bien, puis la patience et le stock de Marianne des Français me feront tenir jusqu'à une allégorie plus optimiste.

Photographie sous licence Creative Commons by-nc-sa1.

Cependant, la star, c'était elle et son créateur-graveur. À midi, quand la jeunesse partit pique-niquer, je découvris le grand silence du Salon... Là, je me rendis compte du peu de passage et d'arrêt aux stands commerciaux. Cela va-t-il encore râler chez les adhérents de la CNEP : trop de timbres émis, plus de budget pour les autres achats, etc.

C'est alors que le bruit reprend pour moins de dix minutes : celui de l'entretien avec Yves Beaujard (à gauche sur la photo) et Françoise Eslinger (à droite). Rien de nouveau n'a été dit qui n'est déjà été dit ou publié depuis janvier dernier et la divulgation du projet, clamé « Marianne de Sarkozy » par l'animateur du show...

Deux notes artistiques cependant : à droite, le mur percé de Marianne était progressivement peint de l'intérieur par une artiste. Elle en finit trois le temps de l'animation. Les déformations colorées de la Marianne de Nicolas semblent faire le contentement d'Eslinger, même si je pense que le chiffre d'affaires du stand premier jour devait y être aussi pour quelque chose.


Note :
1. explication de la licence, me contacter si besoin.

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