Je n'avais pas prévu d'aller assister à la Fête du timbre : pas d'intérêt dans le thème, ni dans l'une des formes de vente, etc. Je m'y suis cependant rendu à l'invitation d'Yvon Nouazé, l'auteur de L'Oblitération mécanique en France. Il y aidait l'Association philatélique montpelliéraine, organisatrice de l'événement.
Toujours difficile de dévier le flux des Montpelliérains se ruant de la place de la Comédie au centre commercial du Polygone pour les diriger vers la salle des Rencontres de l'Hôtel de ville. Néanmoins, apéritif d'11h30 approchant, des familles avec enfants et adolescents parcouraient l'exposition de tout niveau, incitées par un petit jeu. L'ambiance était cordiale, aux antipodes de la Fête du timbre parisienne de 2007 où les premierjouristes filaient pour les achats pendant que l'étage des activités jeunesses restait désespérément peu peuplées le samedi matin...
En province, autre chose, deux négociants de la ville et deux parisiens, des cadres d'exposition lus, des petits jeux de l'ADPhile a gagné. Grâce à monsieur Nouazé, j'ai donc pu me diriger tout de suite vers l'exposition m'intéressant le plus : une belle collection d'entiers postaux recommandés du Royaume-Uni aux types Rose des Tudor et, évidemment, Machin. Dommage que les collections sont exposées anonymement.
Conservations entendues d'une oreille distraite (ou discrète) : la dame s'étonnant de la valeur actuelle des feuillets Le Siècle au fil du timbre et du conseil du marchand de les utiliser sur le courrier si c'est pour gagner de l'argent. Décidément, quand certains comprendront que collectionner est un plaisir. Si c'est pour gagner de l'argent, il faut faire autre chose qu'accumuler tous azimuts.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire