Ce soir minuit (enfin, si le cachet de La Poste fait encore foi), les tarifs postaux changent au départ de la France métropolitaine, des quatre départements-régions d'outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion) et de deux collectivités d'outre-mer (Saint-Barthélemy et Saint-Martin). Bref, là où La Poste opère et où Phil@poste est seule maître de la philatélie.
Un tout malheureux petit centime pour le tarif le plus connu de tous : 0,55 euro devient 0,56 euro (et non pas citrouille). Plein de centimes ailleurs, en multiples de cinq, c'est plus facile pour encaisser la monnaie.
Envoyant surtout des cartes postales vers l'Union européenne (0,65 > 0,70) et le reste du monde (0,85 figé, tiens donc ?!), grâce à Postcrossing, mon problème n'est pas le coût. En effet, bienheureux que je suis qui n'en est pas à compter mes centimes de timbres pour acquérir mes kilogrammes de denrées nutritives quoique périssables, mais qui pense à gratter quelques dizaines de bons euros sur des produits à haute valeur ajoutée.
Mon souci est à la fois pratique et politique. Pour le second, mon refus d'utiliser la Marianne de Nicolas m'oblige donc à gérer mon stock de valeurs complémentaires de souriantes Marianne des Français du Sire Lamouche. Jusqu'à ce qu'advienne une allégorie davantage républicaine, démocratique et ouverte sur l'avenir (oui, je suis utopiste ou naïf).
Pratiquement, la demi-feuille ci-dessus en plus du stock précédemment acheté doit me permettre de rationner mes timbres d'un centime (0,56 + 0,10 + 0,04 = six timbres sur une carte postale ou un cadeau d'un centime à La Poste) et d'user raisonnablement les stocks de cinq et dix centimes (0,55 + 0,10 + 0,05 = 3 timbres, ça rentre et ça rend joli le pli européen, faute de suffisamment de timbre commémoratif émis à ce tarif).
En conclusion imprévisible, je regrette la série Collection jeunesse qui permettait d'arrondir de beaux affranchissements pour les correspondants étrangers.
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