Séparer les timbres-poste les uns des autres, vieille question. Couper au ciseau, pré-séparer par des points, des lignes ou des perforations... Dès les premières décennies du timbre-poste, les inventeurs et utilisateurs ont cherché. Aujourd'hui, encore, cette question présente un intérêt.
Très vraisemblablement, tout le programme philatélique des États-Unis est désormais autocollant : en feuille, en carnet, en rouleau de centaines de timbres.
Sur ce fragment, la dentelure ondulée permet de détacher aisément le timbre de son support. Sur les timbres de gauche de la série des drapeaux des États dessinée par Tom Engeman, un des illustrateurs préférés de l'USPS, la ligne horizontale permet de séparer clairement sans bavure les deux timbres. Même si à droite inférieur et à gauche supérieur de l'Iowa et sur la droite supérieure de l'Illinois, un petit trait de papier d'un millimètre signale que les timbres se tiennent solidairement entre eux tout de même.
Côté britannique, les nouveaux Machin à sécurité renforcée n'ont même pas un mois que, déjà, des variations dans les nouvelletés apparaissent. Ainsi, les encoches ovales qui doivent empêcher le décollage des timbres. Ian Billings vient de remarquer qu'elles sont en deux demi-ovales sur les exemplaires issus de feuilles, mais en quatre quarts d'ovale sur ceux venus du carnet commémoratif des « Classiques du design », à sortir le 10 mars 2009.
De nouveau, un petit trait de papier coupe en deux les demi-encoches. Est-ce un type 2 Walsall qui sera permanent chez cet imprimeur ? Une erreur dans le programmation de l'entaille et qui va être rapidement corrigée ?
Le type Machin, une saga toujours renouvelée : ici, là, sans oublier...
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