La foule n'est donc pas au rendez-vous, mais les marchands ne paraissent pas s'en plaindre : le premier jour, samedi 8, férié lui, les a satisfait au plus haut point malgré un droit d'entrée de dix livres ce samedi-là pour étaler la foule sur le reste de la semaine. Ainsi, à un collectionneur déçu des deux seuls petits cartons de vieilles enveloppes à fouiller disponibles, un marchand lui demandait où il était quand elles étaient des milliers à être achetées par les premiers visiteurs.
Quand on voit les collectionneurs français qui râlent pour l'euro d'entrée au Jardin floral... [note du soir : il paraît que c'est passé à cinq euros... À Londres, les parcs sont gigantesques et gratuits.]
Dès l'attente très ensoleillé (décalage horaire oblige), le spectacle a commencé : le mini-bus affrêté par Stanley Gibbons arrive pour prendre des visiteurs souhaitant se rendre au magasin du Strand. Un taxi décoré comme un timbre victorien trône aussi sur le parvis de l'hôtel-centre de rencontres pour associations philatéliques, coup de publicité d'un marchand spécialisé dans le classique britannique.
Voire très prévenant : un morceau de chocolat au lait, de fort bonne taille. Avec, paraît-il, un jeu à la Willy Wonka.
Dans la grande halle, tout le monde est en place. Les cafés servent déjà, notamment, jeudi après-midi, les membres français de l'Académie, Jean-François Brun et Michèle Chauvet (si je ne me suis pas trompé dans les visages francophones aperçus).
Astuce de circulation : l'entrée s'effectue par les coursives du premier étage : il faut faire au moins un quart de tour pour atteindre les escaliers menant au centre du rez-de-chaussée. Et, pour la sortie, il faut passer sous la photographie ci-dessus et traverser encore une quinzaine de stands.
...
Oui, seulement deux premiers jours pour neuf jours d'exposition... Piètre parenthèse comparée à celle proposée par Dame Eslinger à ses fidèles clients.
Il ne reste, à la caisse, qu'à pianoter ces premiers achats avant de passer aux demandes plus complexes d'autres timbres à l'unité, en coin, etc.
La densité de panneaux est forte... le niveau de connaissances également. Le palmarès n'illustre certainement pas toute la qualité des philatélistes présents.
Juste avant la grande salle, un comptoir avec tabourets pour la compétition des ouvrages offerts à la lecture des visiteurs.
Ci-dessus, l'entrée des coulisses du centre.
Et, j'ai encore des choses à raconter sur ce festival des timbres.
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