jeudi 5 juillet 2018

Disposer de son oblitération ronde personnalisée

Après procrastination printanière, j'ai enfin enquêté sur l'oblitération personnalisée privée de la Société philatélique royale de Londres dont j'évoquais l'historique récent dans un article le mardi vingt-sept mars dernier.
Timbre à date personnalisé de la RPSL en date du dix février 2018 frappé sur timbre personnalisé de Belgique au tarif « un point » pour l'Europe.
L'actuel Président de la Société - et donc amateur de personnalisation - nous apprend qu'il s'agit d'un service proposé par Bpost, la poste belge - probablement dans les solutions de promotion proposées aux entreprises.

Le coût est actuellement de six cents euros et le courrier doit être déposé à Malines, entre Bruxelles et Anvers, et où se trouve le service philatélique de vente par correspondance de l'opérateur. Le contrat précise qu'un postier belge peut prendre en charge le courrier ainsi annulé ailleurs - même à l'étranger, mais à la charge du client.
Courrier personnalisé de la RPSL créé en 2013 par la société Maselis et posté à Malines (Mechelen en flamand) au service philatélique (pinces et compte-fil).
Six cents euros, est-ce beaucoup ?

Un marchand philatélique britannique témoigne qu'une telle oblitération spéciale coûte deux cents livres sterling plus la taxe sur la valeur ajoutée aux organisateurs.

Enfin, un président d'une association philatélique française précise que le tampon en lui-même coûte peu dans le prix final du service : plastique, caoutchouc, conception assistée par ordinateur. Les derniers commandés - hors premier jour d'émission - ont coûté environ cinquante euros à l'association.

Cependant, l'illustration adaptée requiert un illustrateur professionnel pour la réalisation raisonnée d'une maquette préalable. Temps d'étude et de travail, qualités et célébrité, droits d'auteur, et ce dessin d'un•e artiste philatéliquement reconnu•e atteint quelques centaines d'euros. La qualité n'ayant pas de prix.

Oui, tout ceci peut me faire revoir ma politique sur l'achat de souvenirs d'associations lors de manifestations philatéliques, vu l'investissement coûteux lancé (cartes postales, timbres-poste, oblitération spéciale). Mais, elle peut aussi faire réfléchir au nombre de souvenirs associatifs à produire pour ne pas subir la charge financière du stock éventuel d'invendus.

Merci aux trois témoins pour leurs réponses.

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