Du monde francophone
Avec un président belge, il n'y a pas que la France pour incarner les espaces francophones désormais. Ainsi, Patrick Maselis - probablement avec des souvenirs personnalisés - proposera une collection des « Belges Outre-Mer », en lien avec le thème de son ouvrage sur toutes les colonies belges ou en développant des groupes ou des personnalités particulières (missionnaires par exemple) ? Réponse le huit novembre.
Le deuxième jour de Stockholmia 2019, le trente mai, Henk Slabbinck racontera la « présence française en Inde » - aux antipodes des côtes atlantiques du Canada - et la dernière conférence du six juin sera consacrée à la Grande Armée napoléonienne par Paolo Bianchi - son autre passion avec l'Afrique.
Enfin, deux anciennes colonies antillaises de la France : la Dominique par une collection de Simon Richards le quatorze février et Haïti le quatre octobre dans une exposition collective américaine.
Sociétés
Les expositions collectives seront donc présentes. En novembre, les membres de l'association spécialisée dans les territoires occupés par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale (le quinze) et ceux du cercle d'étude des îles du Pacifique (le vingt-deux) montreront l'étendue de leurs travaux.
À l'invitation de son président, l'Académie royale de philatélie de Belgique sera à Londres le quatre avril. Et le Malaya Study Group, le vingt-et-un mars, plongera dans les multiples entités d'avant la Malaisie et Singapour actuels.
Des bouts du monde...
Le dix-huit octobre, David Leathart explorera la collection de spécimens des timbres à l'effigie de la Reine Victoria que posséda Marcus Samuel (1904-1997). Voilà pour le Royaume-Uni.
Côté Empire, la Dominique donc, auxquelles sont jointes la conférence de Freddy Khalastchy, le vingt-trois mai, sur les surcharges de Bagdad, première émission britannique en Mésopotamie pendant la Première Guerre mondiale.
La deuxième moitié de Stockholmia 2019 - trente-en-un mai et premier juin - verra Eddie Bridges aborder « controverse et intrigue » des essais Darmstadt de 1929 de l'Union sud-africaine et John Barwis explorer les routes maritimes du Victoria australien.
Hors Couronne britannique, deux conférences : Gustaf Douglas décrira, en philatélie classique, les ovales de Finlande, le vingt-huit février, quant Georg Stømer se consacrera à la Norvège de 1855 à 1868. Le premier offrira aux regards sa collection d'or de Suède à Stockholmia, dont la variété Tre Skilling jaune.
William Tatham passera la riche décennie 1876-1886 en Roumélie orientale et Bulgarie du Sud, entre l'insurrection bulgare contre l'Empire ottoman et la fin de la guerre contre la Serbie, période qui voit l'indépendance de la Bulgarie.
...à l'Amérique entière.
Le « Nouveau Monde » sera - à mon sens - omniprésent cette saison à la Royale pour sa dernière année à 41 Devonshire Place, avant son emménagement mi-2019 dans la City de Londres, 15 Abchurch Lane.
Dès le quatre octobre, trois collectionneurs, John Shaw, Glen Stafford et Ray Todd, exposent Chili, Haïti, des entiers du Nicaragua et le Paraguay, complété par Dominique le quatorze février.
Les États-Unis constituent l'autre moitié, avec un poids événementiel dans chacune des conférences prévues, ici dans l'ordre chronologique de leur sujet. Le sept février, Mark Schwartz plonge dans l'histoire postale de Boston pendant la Guerre d'indépendance.
À Stockholm, le vingt-neuf mai, Scott Trepel racontera comment « dix-neuf mois d'opération » a contribué à « une éternité de fascination » pour le Pony Express de 1860-1861 - pour les plus curieux, Trepel a proposé l'histoire du Pony Express face au conflit indien devant le Collectors Club de New York en 2016. Le six décembre, la conférence de John Walker plongera dans l'autre union avec « les lettres patriotiques utilisées dans les États confédérés d'Amérique pendant la Guerre civile (1861-1865) »
L'émission pour l'exposition de Jamestown de 1907 (via la base documentaire Commons de Wikimédia). |
Pour clore mon parcours dans ce programme, on passera des États-Unis au Libéria, le vingt-cinq avril, avec Bryant E. Korn : un siècle des timbres et de l'histoire postale de ce pays à partir de 1820.
Cerises sur le gâteau d'anniversaire.
La première exposition, le treize septembre, sera traditionnellement issue de la Collection philatélique royale, mais aussi la dernière préparée par Michael Sefi qui prend sa retraite en tant que Gardien de celle-ci : les émissions du règne de George V seront à l'honneur.
Le onze avril, dans le cadre du cent cinquantenaire de la Société, la Reine et les anciens présidents de la RPSL proposeront des parties de leurs collections avant l'exposition de Stockholm, fin mai, au programme très riche.
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