Telle est la question que je me pose en lisant les publicités des magazines philatéliques, et non pas en voyant Eslinger apposer un signe grec pour signaler aux parents les timbres destinés à une population qui pourrait, lors de banquet philatélique, proposer à leur innocente progéniture collectionneuse d'innommables têtes-bêches à gros cachet 69.
Là, c'est l'Office des émissions de timbres-poste de Monaco (OETP) qui a une communication assez... stéréotypée.
On se souviendra que, depuis le printemps 2009, l'office princier utilise les charmes de dos d'un mannequin défilant pour promouvoir ses timbres commémoratifs. Tantôt elle fait scandale en perdant des pans timbrés de sa robe... tantôt elle porte avec style une robe timbrée d'un seul tenant. Elle voyage beaucoup de Monte-Carlo à Londres en passant par Paris.
Entre les magazines d'octobre 2009 des deux côtés de la Manche, il y a une différence.
Au Royaume-Uni, dans Stamp Magazine, elle promeut l'anniversaire de Big Ben à l'approche du Festival du timbre de 2010, avec grande exposition en mai prochain. Robe bien coupée. Le Britannique sait apprécier la belle dame, mais aussi sa tenue.
En France, dans Timbres magazine (page 49), la revoilà redevenue indécente sous la palette graphique d'un illustrateur déluré. Le message : « Retrouvez-moi à Paris » pour le Salon d'automne de novembre... pour voir le bas ou le haut dégommé ? À croire qu'il faut faire espérer de la chair/chère fraîche pour attirer le collectionneur franchouillard.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire