Et oui, encore ce constat après la lecture de la newsletter de Stanley Gibbons, éditeur philatélique, marchand de timbres et fonds d'investissement en biens de collection.
Ils ne cessent d'expliquer l'intérêt des travaux de leur magasin sur le Strand et dont les images principales indiquent surtout la refonte de la partie où les timbres sont présentés et vendus. Mais, comme le montre l'image-bannière du mail d'hier, vous entrez dans une librairie : toutes les tables et étagères au milieu de la pièce contiennent des catalogues et des ouvrages philatéliques.
Je crois pouvoir dire que ça n'existe pas en France, sauf peut-être dans les bureaux parisiens de Timbropresse et amiénois d'Yvert où une partie du stock attend les commandes.
La boutique du Strand sera prête pour le Festival of Stamps, en mai prochain.
Mieux, côté catalogues. Un nouvel opus consacré aux seuls timbres des territoires antarctiques va paraître... combien de tomes d'Yvert et Tellier faut-il acheter pour avoir le même outil quand vous ne collectionnez que ce continent ? D'ailleurs, je vous rappelle que le volume France, colonies et outre-mer de Gibbons doit certainement tenir la comparaison face aux multiples tomes d'Yvert et Maury. Tout-en-un pour 44,95 livres. Jetez-y un œil au cas où.
Plus que mieux : les éditions de ces catalogues se succèdent à quelques années régulièrement, signe de ventes suffisantes. Une raison : Stanley Gibbons reprend, même par correspondance avec l'étranger (se renseigner auprès d'eux), votre ancienne édition pour la nouvelle moins vingt-cinq pour cent. C'est toujours ça d'économiser pour ceux ayant besoin d'être le plus à jour dans un domaine particulier ou accroc aux cotes.
De bien belles pratiques commerciales donc.
Et si vous ne trouviez pas l'ouvrage désiré ni dans les rayons, ni par un employé dans les réserves souterraines, n'oubliez pas que la concurrence se situe quelques rues plus loin avec Vera Trinder.
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