mercredi 12 février 2025

Quelques courriers de grands comptes de Montpellier

 Suite à l'article sur le passage au bleu des Mariannes illustrant les enveloppes de retour du service Postréponse de La Poste française, voici trois courriers que j'ai reçues de trois entités fort consommatrices malgré leur emploi des courriels et espaces numériques de travail.

Une entité, deux services, deux modes de fonctionnement.

En quelques jours, deux services différents d'une administration publique m'envoient chacune un courrier, mais en utilisant deux modes différents.

En bas, daté du vingt-neuf janvier 2025, une marque jet d'encre noir « G4 Distri Quatre » liée à la plate-forme de distribution du courrier de Saint-Jean-de-Védas, au sud-ouest de Montpellier.

En haut, daté du trois février 2025, une empreinte de machine à affranchir bleu typique, avec un indicateur de service postal « ECOPLI NB » - NB pour « en nombre », d'où l'affranchissement de 0,84 euro ?

L'emplacement géographique des deux services et le nombre différent de dossiers traités peuvent expliquer le recours à deux abonnements différents avec La Poste. Je présuppose que le G4 permet de faire quitter au plus vite du secrétariat une masse quotidienne de courrier (le service est proche de l'épicentre administratif) et de laisser au service postal le soin de marquer les indicateurs de service, tandis qu'il y a une machine installée dans l'autre service à la fois plus éloigné et moins émetteur.

Une empreinte de machine à affranchir trente centimes plus chère.

Autre administration publique dans laquelle la communication informatique, à la rigueur téléphonique, est devenue la règle et l'échange de courrier l'exception...

... sauf quand, juridiquement, il faut qu'il y ait un courrier.

La machine est quelque part, sûrement partagée entre plusieurs services, mais la masse d'envoi totale ne doit pas justifier l'abonnement « Ecopli NB », donc envoi en « Ecopli » à 1,14 euro contre 1,39 € pour la lettre verte commune.

L'écopli existe donc encore, même si ce n'est plus pour le grand public, et à part limiter le coût postal de ces administrations, entreprises ou associations ayant besoin d'envois en nombre, l'arrivée est très correcte : affranchie vendredi sept février, l'enveloppe était dans ma boîte aux lettres ce lundi dix... en deux jours ouvrables donc dans la même agglomération.

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