dimanche 14 septembre 2025

Jeu de tampons et ambiances variées pour petits cadeaux à Séoul

 Plusieurs musées, des régions de randonnée ou de pèlerinage proposent gratuitement, ou en payant pour les expositions philatéliques marchandes, de compléter un petit livret de tampons qui, entièrement complété, permet d'obtenir un petit cadeau matériel ou spirituel dans le cas du diplôme des chemins de Saint-Jacques de Compostelle

À Séoul, j'ai visité trois lieux proposant ce petit périple dans la visite. Tout d'abord, l'exposition philatélique de Corée 2024 où étaient célébrés les cent quarante ans du premier timbre coréen.

L'exposition assez traditionnelle des 140 ans du timbre coréen, en entrée de l'Exposition philatélique de Corée 2024 (photographie sous licence Creative Commons BY-NC-ND 4.0). 

N'ayant pas prévu la répétitivité de ces petits jeux, je n'ai pas de photographies des tampons, ni de la fiche finale puisque rendue contre le cadeau.

L'objectif était de faire visiter les différents lieux et activités de l'exposition, qu'ils soient marchands, culturels et aussi l'exposition philatélique compétitive à toute sorte de public - vous ai-je dit qu'il fait chaud l'été en extérieur en Corée ? : collectionneurs vers les activités numériques et de correspondance, familles vers la philatélie traditionnelle, jeunes urbains en recherche de climatisation et/ou de gadgets choupinous vers les aspects de ce loisirs.

L'exposition vidéo de l'histoire de la poste et des timbres de Corée, à l'Exposition philatélique de Corée 2024 (photographie sous licence Creative Commons BY-NC-ND 4.0). 

Après une exposition de pages d'albums contenant les timbres de l'Empire de Corée et de la République de Corée (du Sud), un mur ponctué d'écrans proposés des vidéos de l'histoire de la poste et de la création des timbres du pays.

L'exposition de timbres en variation artistique et dans la vie quotidienne des Coréens  (photographie sous licence Creative Commons BY-NC-ND 4.0, sous réserve de la mise en scène). 


L'exposition de timbres en variation thématique végétale (photographie sous licence Creative Commons BY-NC-ND 4.0, sous réserve de la mise en scène). 

Une autre allée forcé les collectionneurs à se mêler aux non-collectionneurs, ou à revoir leur point de vue : plantes, étagères, objets du quotidien créés en Corée, plantes entourés des cadres contenant des feuilles de timbres ou des œuvres de la même thématique.

En face, tous les timbres de Corée reproduits sur cartes postales : à la fois exposition et cadeau de la chasse aux tampons (photographie sous licence Creative Commons BY-NC-ND 4.0, sous réserve de la mise en scène).

Sur le mur opposé, environ deux cents cartes postales, spécialement créées pour l'anniversaire, reproduisaient en bloc toutes les émissions de l'Empire de Corée et de la République de Corée.

Le numéro d'ordre de ces émissions permettaient aussi de demander d'obtenir une de ces cartes en cadeau pour avoir accompli la trouvaille de tous les tampons.

Quatre des huit cartes offertes par la Fédération de philatélie et Korea Post : hangeul, adhésion aux Nations unies, boîtes aux lettres, bâtiments historiques.

Et, générosité coréenne oblige, après des autocollants du créateur de cartes postales félines et le porte-clés des postiers, je suis repartie avec huit de ces cartes au lieu du nombre théorique : adaptation à l'âge (pour les enfants !) ou touriste remercié de sa venue ?

Les quatre autres cartes offertes par la Fédération de philatélie et Korea Post : enfants collectionneurs de timbres, faune, planning familial (en 1977).

Vue mon expérience dans un petit restaurant coréen près de la gare de Lyon, à Paris, la maîtrise basique des formules et gestes de politesse coréens est très appréciée.

Pour un philatéliste français habitué soit au duo marchands-expositions tout-est-payant, soit au barnum de l'exposition internationale (prix postal bruyamment remis à des célébrités sans lien avec la philatélie, modèles-géants-attire-enfants), j'ai été étonné et ravi de cette variété d'activités peu coûteuses en moyens, en dehors des artistes numériques et du système d'impression de timbres à la demande (photographies modifiées par des gadgets visuels), et pouvant attirer tout le monde.

L'après-midi de ma visite, avant-dernier jour de l'exposition, peu de visiteurs certes, mais qu'en était-il la demi-semaine et, surtout, pendant le week-end en position centrale dans les dates d'ouverture ? Il y avait toujours deux-trois personnes dans l'allée où j'étais ; le bénévole de la poste chaleureuse composait des lettres de réponse ; et une présentation avait lieu dans une salle d'une vingtaine de philatélistes plutôt âgés.

Cela aussi m'a intrigué : une exposition nationale du jeudi au mercredi, sans pénurie de nouveautés organisée le premier jour, ni obligation pour les actifs d'être dans la capitale le samedi faute d'ouverture le dimanche, une plage large pour des conférences, des signatures d'artistes ou des réunions liées à la Fédération.

Sûrement coûteux en location d'espace, personnel postal et en temps de bénévolat... Je ne sais si la Fédération et la poste coréennes font ainsi chaque année, ou s'ils ont profité de 2024 pour se préparer à l'exposition internationale PhilaKorea, du mercredi dix-sept au dimanche vingt-et-un 2025 ?

samedi 13 septembre 2025

La boîte aux lettres regarde passer le changement urbain

 Que de râleurs dès que des travaux ont lieu sur leur trajet en voiture. Que de soutiens de la tradition quand une municipalité ose toucher aux quartiers touristiques et commerciaux des centres historiques... particulièrement quand cela gêne l'accès et le stationnement des visiteurs en automobile. Le parking souterrain ou silo est toujours trop loin (gare Saint-Roch : visiblement certains ne le connaissent toujours pas ou n'aiment pas marcher), etc.

Bref, même si la mode #SaccageParis s'est atténuée - le plaisir d'entendre Frank Ferrand s'étouffer sur France 2 face à la rue de Rivoli largement cycliste lors de la dernière étape du Tour de France : comment admirer des champions en vélo sur l'une des plus belles rues du monde et dénigrer l'aménagement permanent favorable au vélo >:))

Le centre des agglomérations urbaines a une surface fort limité, une densité et d'activités d'échelle métropolitaine et d'habitants forte, et donc, oui, l'automobile, la moto et le gros camion de livraison ne sont plus les bienvenus, sauf nécessité impérieuse ou acceptation du coût en horaire limité, en parc de stationnement souterrain.

Néanmoins, cette prise de conscience politique et sociale permet de voir changer la physionomie de certains quartiers, tel Antigone à Montpellier entre 2023 et 2025.

Le bureau de poste et la boîte aux lettres du quartier Antigone, au centre de Montpellier, le vingt-cinq novembre 2023 (licence creative commons by-nc-nd 4.0, sauf marques déposées du Groupe La Poste).

Le bureau de poste de la rue Léon Blum dessert le quartier d'Antigone, en péri-centre de Montpellier, entre l'Écusson médiéval-moderne et le fleuve Lez. Cet espace n'a pas été urbanisé en faubourg parce qu'il a été le polygone d'entraînement d'artillerie des militaires de la Citadelle Joffre.

Jusqu'au confinement du printemps 2020, la rue était une autoroute à deux voies à sens unique permettant de passer un flot du nord vers le sud-est ; une fois le flux vers l'est dévié en amont par le boulevard de l'Aéroport International vers une voie rapide.

Le bureau de poste et la boîte aux lettres du quartier Antigone, au centre de Montpellier, le vingt-cinq novembre 2023 (licence creative commons by-nc-nd 4.0, sauf marques déposées du Groupe La Poste).

Sur les photographies prises en novembre 2023, la décision de supprimer ce barreau routier est en mise en place : les barrières métalliques visant à protéger les piétons et empêcher le stationnement sauvage ont été retirées.

Au sortir du confinement, le maire de l'époque a dû cogiter sur les témoignages de personnes allant passer des transports en commun à l'automobile, pour éviter une contagion au coronavirus. Comment les rassurer côté tramway et bus, ou les inciter au vélo.

Un peu partout dans la ville, la municipalité de Philippe Saurel a neutralisé une voie de circulation au profit des vélos ou des bus (avec acceptation des cycles). Rue Léon Blum, la voie à gauche des clichés ci-dessus, a donc été dédiée à cela.

Évidemment, ça a râlé : et mon Dieu les ambulances et les pompiers... Mouais, ceux que vous bloquiez avant sur deux voies embouteillées ? Qui ont toujours eu droit d'emprunter les voies bus et tramway si besoin ?

Le bureau de poste et la rue Léon Blum en août 2025, quelques mois après la fin des travaux(licence creative commons by-nc-nd 4.0).

La majorité municipale suivante, de Michaël Delafosse, a poursuivi l'objectif d'encourager ceux qui souhaitent et contraindre ceux qui pourraient à lâcher la voiture pour autre chose ou dans les parcs de stationnement en amont du centre.

D'où la logique de revoir l'accès au centre de la ville de Montpellier : que ce centre ne puisse plus servir à traverser la ville de part en part, donc que le visiteur arrive et reparte en auto s'il se souhaite, mais par le même faisceau géographique.

Cela a conduit à décider la neutralisation de la rue Léon Blum.

Le panneau sur la dernière photographie, prise fin août 2025, indique une zone de rencontre, limitée à basse vitesse. La dimension des dessins blancs indique les règles de priorité : les piétons ne sont plus empêchés de traverser toute la promenade centrale d'Antigone ; puis les vélos cheminant dans les deux sens de la rue ou transversalement dans Antigone ; puis les rares voitures individuelles tolérées pour une circulation locale.

Leurs conducteurs et passagers potentiels, s'ils ne souhaitent ou ne peuvent utiliser le parc de stationnement souterrain quelques centaines de mètres en arrière-plan, sont dirigés en une boucle pour déposer vite une personne aux équipements publics de plain-pied (la poste, l'hôtel de la Métropole intercommunale, une salle de conférences, ou la médiathèque sans double file sur le boulevard côté nord), et vers les logements (livraisons, pharmacie, médecins), et retour au boulevard de l'Aéroport international pour évacuation vers le nord-est ou l'est... 

Ou boucle si besoin de récupérer la personne déposée. Mais désormais le double file se fera sur les petits stationnements payants ou à abonnements résidentiels et des entrepreneurs du quartier : bonne négociation entre citoyens.

L'espace dégagé par le carrefour à feux disparu donne un aspect champêtre au débouché méridional de la rue Léon Blum et au bureau de poste, qui ne doit pas perdre grande clientèle : on passe d'un stationnement en double file potentiel malgré des barrières métalliques à des arrêts-minutes pour un passager ayant besoin et la boucle permet de l'attendre en tournant un peu ou en double file sur le petit parking à droite de la photographie.


Cet article est publié dans le cadre du #PostBoxSaturday, en ce qui me concerne sur le réseau social BluSky.

lundi 8 septembre 2025

Timbre préoblitéré de machine à affranchir en Finlande

 Le samedi dix-neuf avril 2025, lors de mon séjour en Finlande, j'ai visité le bureau de poste installé dans le bâtiment construit dans les années 1930 comme siège et bureau central de la poste finlandaise, voisin de la gare ferroviaire d'Helsinki.

Quand on oublie que les jours fériés chrétiens diffèrent d'un pays à l'autre, de la France laïque tendance catholique à la Finlande luthérienne avec des orthodoxes, on ne rate pas la seule demi-journée d'ouverture des bureaux de poste entre le Vendredi-Saint, le Dimanche de Pâques et le Lundi qui suit...

Carte postale affranchie et postée au Bureau de poste central d'Helsinki, le dix-neuf avril 2025.

Pour les touristes, le bureau propose des cartes illustrées, un présentoir des timbres en vente, des boîtes postales et des boîtes de dépose-retrait de colis, et des employés aimables et parfaitement anglophones.

Et, des automates pour peser, payer par carte bancaire et affranchir soi-même une lettre ou un colis.

Ci-dessus, l'étiquette-timbre pré-affranchi délivré pour une carte postale à destination de la France, ce dix-neuf avril-là : 2,75 euro en priorité.

Date et heure d'émission, entreprise postale émettrice (posti) et le nom du pays de départ en finnois (Suomi), suédois et anglais (Finland).

Rapide, pratique, mais une surface importante pour ma carte postale au point que j'ai dû réécrire mon nom de famille au sein de l'adresse pour le facteur français.

N'ayant pas de lampe à ultra-violet, je ne peux vérifier mais est-il possible que le papier soit traité pour que les informations imprimées soit identifiées par les machines de tri.


Note : Comme pour la Corée du Sud, le tri des souvenirs et photographies de Finlande avance lentement : bientôt, un article sur l'intérieur du bureau et la situation actuelle de Postitalo, le bâtiment postal où il se trouve.

dimanche 7 septembre 2025

Commerce de répliques graduées à PostiMuseo

 Parmi les souvenirs philatéliques et postaux de la boutique du Centre muséal Vapriikki, à Tampere, en Finlande : cette règle graduée philatélique pour cinq euros cinquante centimes en février 2025.

Règle graduée contenant des reproductions de huit timbres d'usage courant de Finlande.

Au dos, logotype de Posti, du Musée postal et du fabricant de l'objet.

En cette rentrée des classes dans l'hémisphère nord, un outil commode pour collectionneurs de timbres (quoique cassable dans un sac d'écolier - parents, préférer le double-décimètre) : une règle graduée de trente centimètre ou douze pouces pour les contrariants Britanniques et États-Uniens (et quelques industries).

Photographie des trois premiers timbres, les plus anciens, et non, ça pixellise en format scan imprimé - notamment le timbre rouge.

Enclos dans la règle une bande sur laquelle sont reproduits huit timbres d'usage courant de Finlande, depuis le duché sous domination russe jusqu'à l'avènement de l'euro.

Les deux premiers rectangulaires montrent l'imitation : fond de papier pas assez naturel, pixellisation du rouge et du bleu.

Les timbres quatre à sept de la règle, et leur cadre noir autour des dents.

Les plus récents permettent de repérer un léger tour noir, différent du noir de la bande, dans et autour des dents et aussi autour du timbre ovale.

Les deux derniers timbres... pas à l'échelle je pense.

Enfin, la mémoire visuelle me dise que les timbres modernes, particulièrement le 1 euro me paraissent plus grands ou plus petits qu'en réalité.

En tout cas, avec l'évolution du matériel d'impression et des méthodes, je ne pense que les timbres de Finlande ont eu une hauteur uniforme des origines à nos jours.

Mais, un joli matériel de bureau.

dimanche 31 août 2025

Après maints obstacles, PhilaKorea 2025 en approche

 Après avoir subi la recherche d'un budget avec Korea Post, subi la recherche d'un créneau en 2024 dans le calendrier bien rempli des nations philatéliques d'Asie et d'Océanie, la Fédération philatélique de Corée accueille une exposition internationale, PhilaKorea 2025, du mercredi dix-sept au dimanche vingt-et-un septembre 2025.

Dans le numéro de septembre de Woopyo (우표 - littéralement Timbre), le magazine mensuel de la Fédération, son rédacteur-en-chef Jin Hur témoigne des coulisses de l'organisation d'un tel événement, autant face aux acteurs philatéliques qu'aux administrations générales, et de ses opinions face aux acteurs de la Philatélie organisée (la φl@télie dans certains articles de ce blog).

Dans le cadre du rapprochement depuis un peu plus d'un an entre la Fédération coréenne et l'association anglophone des collectionneurs de la Corée basée aux États-Unis, Korea Stamp Societyla traduction en anglais de cet éditorial est proposée sur le site de cette seconde, en date du vingt-huit août 2025.

Par clarté, en italique, mes commentaires personnels.

L'affiche de l'exposition internationale PhilaKorea 2025 (site officiel).

Jin Hur passe rapidement sur les épisodes des années précédentes. Korea Post et les ministères les plus concernés par l'organisation d'un tel événement, à la fois de niche, mais participant de la réputation du pays, ont eu du mal à trouver les ressources financières. Oui, la Corée du Sud est une puissance économique développée désormais, mais avec des aléas économiques et politiques communs au reste du monde. En voyageant en Corée en 2024, j'ai eu un petit aperçu de ce que c'est d'être entouré par d'autres puissances que celle autour de l'Europe atlantique.

Enfin, septembre 2025 fut adoptée avec la reconnaissance accordée par la Fédération internationale de philatélie, en plus de celle de la Fédération inter-asiatique. Cela a attiré des fédérations d'un vaste horizon, dont la Fédération française.


Contrairement aux croyances des vieux grincheux français sur la fin du timbre, de sa collection, à cause de jeunes écervelés scotchés à tous les écrans possibles... Jin Hur pense que tout commence par comment les adultes et vieux grincheux croient que la communication électronique permet de contourner les règles.

Quelques fédérations semblent ne pas comprendre que l'envoi de dossier complet et aussi définitif que possible (erreurs et impondérables exclus) permet aux organisateurs de travailler sereinement. Le courriel fait croire à certains qu'on peut envoyer les dossiers et informations par épisodes, les modifier au bon plaisir des prises de conscience sûrement des exposants en retard, etc.

Vus les compliments adressés à, et les photographies de collectionneurs français tutorant des enfants à organiser leur collection de timbres pour l'exposer à TimbresPassion, la Fédération française des associations philatéliques (la φF@P) doit avoir respecter les règlements et calendriers.

Les vieux grincheux de France s'étoufferont en lisant que Jin Hur trouvent les jeunes occidentaux sont moins victimes de l'addiction numérique que les Coréens, et qu'il y a même un renouveau de la philatélie jeunesse en France. Après tout, les représentants français vont débarquer avec huit collections jeunesse, le record de PhilaKorea 2025.


Après les représentants nationaux des collectionneurs exposants, c'est au tour des idées reçues (héritées du passé ou des fédérations sportives ?) et de l'élite φl@télique d'en prendre pour leurs grades.

Non, le comité organisateur de l'exposition ne choisit pas les jurés de l'exposition internationale qu'il accueille, même s'il peut se permettre d'exposer quelques collections supplémentaires moins au niveau. C'est la fédération continentale ou, ici, internationale qui désigne les jurys.

S'il semble que l'idée est une proportionnalité entre nombre de collections par nation et nombre de jurés par nation, Jin Hur remarque que les plus importants participants en nombre (Chine, Japon, États-Unis, Inde) ont peu de jurés en comparaison.

De plus, des dirigeants de la Fédération internationale sont jurés ex officio, mais doivent être présentés comme un quota F.I.P. et non selon leur pays.

Il a aussi pris conscience du manque de jurés coréens ayant passé les qualifications nationales, continentales et internationales... par manque de volontaires plus que par manque de compétences. Déplacements, rythme soutenu des évaluations debout, réunions (houleuses ?), communication avec les candidats,... ?

Et, coup de bâton sur l'élite φl@télique, de rappeler comment, lors d'expositions internationales, certains courent après les officiels de leur fédération et de la F.I.P. pour devenir juré... quand d'autres attendent de voir reconnu leurs connaissances et leur capacité d'exposition en termes de notes après plusieurs expositions. Au risque de voir l'incompétence des premiers pénalisait l'enthousiasme des seconds face à des évaluations qui ne seront pas au niveau.

Oh, ce souvenir de deux Français marchant et parlant vite en français dans les couloirs d'une exposition internationale à Londres car les notes semblaient leur déplaire... Deux décennies environ.

La Fédération coréenne semble devoir se lancer dans la recherche et la formation de bonnes volontés et Jin Hur d'illustrer cela avec la diapositive d'une formation de jurés en Australie. Et d'encourager ceux qui disposent des qualités de juge de ne pas forcément attendre la médaille Grand Or internationale pour se porter volontaire.


Hélas ! Une fois supporté* ses pairs (*put up with, cope with in French, and absolutely not to support), il y a des limites à ce qu'un officiel philatélique peut faire, face à l'Administration de son pays en ces temps de préjugés envers les étrangers... enfin certains étrangers.

Dans les ambassades et consulats de la République de Corée de certains pays ou face à certaines nationalités, il a été imposé de fournir des documents en plus de l'invitation officielle de Korea Post aux demandeurs de visa d'entrée...

... Comme le certificat d'enregistrement commercial de l'entreprise, émis par une autorité étatique coréenne !

Si au ministère des Affaires étrangères, comme dans beaucoup de pays développés, les politiques demandent aux fonctionnaires de se méfier des touristes dépassant leur séjour pour rester en Corée (jeunes touristes français passionnés de k-pop, pas de figuration salariée sur un tournage avec un visa touristique... Vous ne rerentrez pas en Corée pour plusieurs années. Il y a un visa spécifique), Jin Hur rappelle qu'un migrant clandestin motivé restera, malgré la débauche de preuves initiales. 

Méconnaissance aussi de la niche des collectionneurs internationaux. Imagine-t-on un philatéliste capable de payer le voyage et le séjour pour être exposant, représentant, juré d'une exposition et qui resterait en Corée clandestinement en laissant famille et collections au pays ?!! Un réfugié ? Une personne désespérée de son avenir et celui de sa famille ?

Jin Hur ajoutant la pique sur l'élitisme de la Philatélie organisée et d'une partie de ses jurés avec les belles photographies d'un des repas de galas en queue-de-pie. Loin de l'image du migrant volant le travail du Coréen : campagne de pêche en haute-mer, travail de découpe sur les marchés aux poissons et les abattoirs, récupération de déchets recyclables, et, pire, victimes du crime organisé ?


Sauf qu'en consultant le ministère des Affaires étrangères, le rédacteur en chef a découvert que c'est le ministère de la Justice qui appelle à ce zèle.

Avec conclusion de l'éditorial sur ce point de l'accueil des participants à un événement culturel international : les Sud-Coréens ont-ils été aussi mal accueillis par les consulats occidentaux quand leur pays était encore en développement ?


Comme les films et séries télévisées, le récit de l'histoire par des non professionnels, l'intrigue des jeux vidéo, la philatélie est bien politique : des relations entre acteurs de la Philatélie organisée jusqu'à la manière dont les pays d'accueil reçoivent les collections et les participants.

Le timbre-feuillet des cinquante de Radio France, entreprise de service public, créé par Ugo Gattoni (via le communiqué de presse).

Comme, en France, émettre un timbre-feuillet d'un artiste contemporain pour les cinquante ans de Radio France, l'année où la ministre de la Culture essaie d'envoyer la Torpille finale après des années de disette budgétaire et d'accusations contre les employés du service public.