dimanche 18 mai 2014

Code-barres sur bloc : l'intelligence serait britannique

Le code-barres, outil multi-fonction apparu avec l'informatique et l'automatisation au cours de la seconde moitié du vingtième siècle : trier le courrier par adresse, retrouver rapidement le prix d'un carnet ou d'un bloc-feuillet par le guichetier, etc. Relisez Atouts timbres du 15 décembre 2013 pour quelques idées.

Sauf qu'en France, cela est passé par des catastrophes graphiques pour les blocs-φ : imprimés dans un rectangle blanc dans un coin, mais dont la directrice de φl@l@poste révélait au congrès de la φφ@φ de 2013 qu'ils étaient trop petits pour les lecteurs optiques des bureaux de poste, encadrés dans le style du thème du bloc tout en détruisant le thème du bloc (les jardins en l'occurence), et que même les Belges n'ont pas trouvé de solution.

Comme pour éviter la double oblitération sur pli philatélique, il fallait chercher outre-Manche.
Royal Mail place les enveloppes ayant reçu une oblitération commémorative, ici Stampex du printemps 2008, à Londres, dans une pochette en plastique sur laquelle sont reprises les éléments de première classe. Les puristes débattront : l'enveloppe commémorative a-t-elle réellement circulé ?

Le marchand de timbres Ian Billings signale ainsi, mardi dernier le 15 mai 2014, que Royal Mail doit désormais imprimer un code-barres sur les blocs-feuillets afin que les comptoirs de Post Office puissent les vendre avec rapidité, d'après la réponse qu'il a obtenue de Royal Mail.

Cela a débuté avec le bloc sur les intérieurs de Buckingham Palace, émis le 15 avril, et continue avec celui sur les films produits par le Greater Post Office, du 13 mai (dont certains sont vendus en dvd par le British Postal Museum & Archives).

Au lieu de forcer son inclusion dans le feuillet, le service philatélique de Royal Mail a ajouté en marge une bande blanche avec le code-barres et d'autres indications d'imprimerie. Une surpiqûre permet de détacher aisément cette bande.

D'ailleurs, comme constasté par Billings et ses lecteurs, cette marge ne se retrouve que sur les feuillets achetés chez Post Office. Par correspondance, le service philatélique de Royal Mail à Tallents House la retire systématiquement à la livraison « parce qu'elle n'est pas prévue pour faire partie du produit de collection ». C'est pour cela

Bonne idée graphique donc, qui ravira les puristes de l'illustration... sauf que cela crée deux types du même feuillet : vendu avec ou sans sa marge... Je pense que nous avons là le prochain débat sans fin de la philatélie britannique, surtout si Stanley Gibbons se met à coter la différence.

Qui osera proposer l'idée de la Perfide Albion au représentant de φl@l@poste par un président d'association au prochain congrès de la φφ@φ ?

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