Alors que la France s'anime encore autour du débat : Le code du travail doit-il être libéral ou social ? Qui patientera à espérer recevoir les fruits de l'activité ? Que les États-membres de l'Union européenne ont besoin d'une bonne paire de gifles pour se rappeler de pourquoi ils sont ensembles ? Que plusieurs parties du monde connaissent guerre, misère, troubles,... Que d'autres se désespèrent que l'on s'intéresse à elles pour faire savoir leurs problèmes... Qu'à Montpellier, jeudi matin, un règlement de compte sur plusieurs générations lodévoises a créé une panique en plein centre-ville.
Midi libre a un scoop qui ne met tout cela en attente de toute urgence : bande-annonce hier soir, à la une aujourd'hui :
La une du samedi douze mars 2016 (copie d'écran du site). |
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Non seulement, les journaux nous ont déjà fait le coup en juin 2015 quant une factrice a fait son travail et envoyer le courrier aux autorités postales compétentes, mais, vu le titre à la une, je me dis que c'est encore du postier-bashing de la part des journalistes.
À moins que l'objectif soit de lancer une campagne en faveur de la démonétisation de tous les timbres en francs, anciens comme nouveaux : cela ferait cesser immédiatement ces affranchissements nauséabonds.
Je passe sur les commentaires des lecteurs qui croient que ces timbres ont gagné en valeur grâce à une oblitération de 2016... Remarquez, peut-être que l'article parle du One Cent magenta de Guyane britannique.
Le soir, après avoir lu l'article...
Une demi-page, photographie des timbres et de leurs oblitérations comprise, assez bien écrit, mais d'un vide... : il suffit de remplacer le nom du marchand de timbres local et du cadre du centre de tri pour avoir le même article publiable partout en France ! La citation de philatéliste se défouant sur le postier, incompétent en timbres commémoratifs, est même anonyme : même pas besoin de chercher l'association la plus proche.
Pire, dans le cas de juin 2015 comme dans ce cas-ci, il semble que La Poste préfère ne même pas taxer la lettre... Collectionneurs complétistes de France, marchands accumulateurs de timbres : allez-y, défoulez-vous, La Poste préfère faire parvenir à perte des lettres mal affranchies que de chercher à récupérer la taxe auprès du destinataire ou, dans ce cas, l'expéditeur au mieux peu éduqué en timbres, au pire fraudeur. Allez-y !
À mon humble avis, serait immensément plus utile et éducatif un reportage d'une pleine page dans le cadre du concours Raconte-moi une entreprise et ses métiers, évoqué dans un article au dos et signalé sur ce blog, en avril 2015, car des lycéens de l'agglomération montpelliéraine avaient étudié les métiers du centre de tri : atouts et contraintes d'une telle structure pour La Poste et les personnels qui y sont employés.
Mieux, dans les pages montpelliéraines cette fois-ci, est annoncé que le bureau urbain de Malbosc - Domaine d'O ouvrira enfin le lundi quatre avril prochain, quatre ans après son annonce et des travaux difficiles entre les questions d'urbanisme (un quartier récent avec peu de stationnement, pour cause de tramway très proche) et de gestion des écoulements des rivières et des pluies.
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