jeudi 27 octobre 2016

Souvenirs numismatiques dans les musées londoniens

Après leur visite, j'ai trouvé des souvenirs numismatiques dans les boutiques de l'Imperial War Museum et du British Museum de Londres, lors de mon séjour le dernier week-end de juillet dernier.
Avers d'une pièce de trois pence en nickel et laiton de 1945 - très marqué.

Au musée militaire, près de la gare de Waterloo, la boutique est majoritairement consacrée à la littérature consacré à l'histoire et au fait militaire des vingtième et vingt-et-unième siècles. Sur un des présentoirs de cartes postales et petits objets-souvenirs du combattant, j'ai trouvé cette pièce de trois pence de 1945 à l'effigie du Roi George VI.

Très marqué par l'usage, elle est loin de l'état excellent pour laquelle le catalogue Coins of England de Spink accorde une cote de cinq livres sterling en 2015.
Revers de la même pièce (le trait blanc est le reflet d'un pli du plastique d'emballage sous le scanner).
Cher pour une livre et demi, mais c'est le souvenir qui compte : comme la bijouterie numismate à Cardiff, je n'avais pas le projet d'écumer les marchands philatéliques, numismatiques ou de médailles et c'est la rencontre aléatoire qui a suscité l'achat.

Par contre, ma motivation différait fortement de celle du public visé : je n'ai pas gardé le petit carré de carton qui servait de support et remise en contexte de la pièce. L'entreprise Westair illustrait la pièce avec le rappel de l'évacuation à la campagne des femmes et des enfants, évoquant ce que la pièce permettait d'acheter entre 1939 et 1945.

Non conservé car la pièce et le carton était lié par un gros bout d'adhésif mou... De musée en musée, ou directement sur le site de Westair, il est possible de se constituer une petite collection de pièces de l'époque avec quelques éléments marquants de la résilience britannique, esseulée face à l'Allemagne nazie.

La nostalgie pour cette pièce est réelle : sa forme à douze côtés sera reprise pour la nouvelle pièce d'une livre sterling qui apparaîtra en mars 2017, après présentation de son revers en mars 2015.

Un côté pile très symbolique pour attirer le regard vers le présentoir (Westair).
 Au British Museum, au centre de la ville, se trouvent trois espaces de vente répartis autour de l'ancienne salle de lecture circulaire de la British Library : deux à dominante littéraire et un plus ludique et décoratif.

C'est dans ce dernier que deux sets de pièces britanniques étaient proposés par l'entreprise Westair spécialisée donc dans les objets historiques ou leurs reconstitutions pour les boutiques de musées. Les pièces de monnaie évoquées sont authentiques, même si en état d'usage/4

J'ai choisi de repartir avec un ensemble de pièces pré-décimales du règne d'Elisabeth II, pour douze livres, avec une pièce commémorative d'une Couronne période décimale pour compléter.

Petit aléa : le texte au dos décrit la Couronne comme celle du Jubilé d'argent de 1977, avec la Reine à cheval... Ici, c'est celle de 1972 pour les noces d'argent d'Elisabeth et Philip avec un minuscule Eros au cœur du monogramme EP et l'effigie monétaire d'Arnold Machin qui succéda à celle pré-décimale par Mary Gillick.

L'autre set rassemble une pièce d'un penny pour chaque règne depuis Victoria, cinq pièces donc. La composition est équilibrée : soit vous avez une pièce victorienne à l'effigie de Thomas Brock (1895-1901) très lisse à l'usage et la pièce d'Edward VII est mieux marquée, soit vous pouvez distinguer les détails du relief de la couronne de la Reine, mais celle de son fils se lisse davantage...

On en a pour son argent et cherchant des modèles peu coûteux pour de futures références, pour les pennies, ce fut trop lisse.

Avant de quitter le British Museum, ne pas oublier un passage dans la luxueuse boutique située à l'entrée sud : des reproductions en très beaux matériaux des principales pièces conservées font rêver.

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