lundi 31 juillet 2017

Deuxième moitié de juillet 2017 en Philatélie

Quelques nouvelles variées.

Lundi dix-sept juillet : quarante ans pour l'académie hispanique de philatélie.
L'Académie royale hispanique de philatélie et d'histoire postale annonce la publication d'un recueil spécial d'articles pour marquer ses quarante années.

Son président Jesús Sitjà Prats propose un résumé du contenu très étendu dans le temps et l'espace.

Jeudi vingt-sept juillet : célébration de ses volontaires à la Royale.
Pour son exposition d'été, la Société philatélique royale de Londres a proposé aux participants du Monday Club et aux employés de sa bibliothèque de montrer une de leur collection de timbres ou d'histoire postale.

Le Club du lundi fut établi en 2001 quand le Bibliothécaire Philip Lindley-Sought requit l'aide des membres pour gérer les collections de livres et de périodiques de la Société - visitez-la !

L'exposition part de la collection thématique sur les chiens de la documentaliste professionnelle, Nicola Davies, modeste mais qui s'accroît régulièrement de tous les dons déposés sur son bureau par les membres.

En études de timbres : les timbres de Belgique par Ron Wood, la série courante héraldique de Finlande de 1954-1974 par Eric Keefe, les effigies royales de Roumanie par Philip Feakin, les timbres de Suisse imprimés par Karl Durheim de Berne en 1850 par Jonathan Cartwright. Mon petit plaisir six-georgien : la série d'usage courant de 1938 de Nouvelle-Zélande par Brian Stonestreet.

Plus exotique, géographiquement autant que philatéliquement, D. Gwynne Harris explique l'intérêt des empreintes de machines à affranchir du Soudan de 1951 à 1970.

En histoire postale, le Bibliothécaire Brian Palmer explique les marques sur les courriers britanniques à destination de l'Allemagne, de l'Autriche et de la Suisse avant l'Union postale universelle - je vais arriver à comprendre une collection de ce type d'ici... quelques années. Gregory Wynn se tournant vers la Scandinavie à partir du nœud postal de Hambourg.
Le passage du courrier de l'Allemagne à la Russie, illustration du Petit Journal du dix-sept décembre 1905 proposée par Marcus Sherwood-Jenkins pour le livret de l'exposition. On appréciera la condescendance de la légende : comme il y a cent ans... Un indice pour la Grande Guerre à venir ? (base Gallica de la Bibliothèque nationale de France)
Plus surprenants, dans l'ordre croissant de ma surprise : Prue Henderson présente les publicités françaises imprimées sur le courrier (avec les entreprises primées lors des expositions universelles parisiennes dans le livret de l'exposition). Eddie Spicer observe le catapultage d'hydravions chargés de courriers depuis des navires allemands dans l'Atlantique-Nord pendant l'entre-deux-guerres.

Enfin, histoire socio-postale - et prix SébPhilatélie du piquage de curiosité -, Marcus A. Sherwood-Jenkins plonge dans l'histoire des postiers russes et de leur travail de 1698 à 1917.

Vendredi ving-huit juillet : ouverture du Postal Museum à Londres.
Ça y est : après le dévoilement de son identité commerciale en février 2016, puis de sa date d'ouverture en juin dernier, Londres et le Royaume-Uni ont retrouvé un musée postal depuis vendredi dernier matin.

Trois tickets sont proposés pour visiter The Postal Museum. Le musée seul coûte dix livres sterling par adulte et est gratuit pour les moins de quinze ans ; les moins de huit ans peuvent être confié pour cinq livres à Sorted!, une crèche en forme de ville où le service postal est au cœur des activités.

Enfin, à partir du quatre septembre - pensez à réserver, pour quatorze livres cinquante pence par adulte et sept vingt-cinq par enfant, l'entrée du musée est complétée par Mail Rail : vingt minutes à bord d'un train parcourant et contant l'histoire de ce réseau de métro postal sous Londres, utilisé de décembre 1927 à mai 2003. Cela comprend l'accès à une exposition supplémentaire sur celui-ci.

Dommage cependant que, bien que la majeure partie de la communication du musée se concentre sur Mail Rail, cette attraction ne sera disponible au public qu'à partir du quatre septembre... sauf pour quelques familles ayant réservé très rapidement à l'ouverture des réservations qui ont pu en profiter le week-end passé et le week-end prochain.

N'hésitez pas à explorer les réseaux sociaux : de nombreuses photographies du musée circulent depuis une soirée spéciale à laquelle étaient conviés nombre journalistes et chroniqueurs internautiques.

Dimanche trente juillet : fin des timbres de bienfaisance néo-zélandais.
Lancé en 1929, la série des Children's Health stamps aura connu sa dernière émission en septembre 2016, a annoncé la poste noé-zélandaise dans une communication citée par le blog Commonwealth Stamp Opinion.
La statue londonienne de Peter Pan, le héros de l'enfance, sur un des deux timbres de 1945.
Raison invoquée - qui va rire jaune de nombreux collectionneurs de nouveautés - et que je résume lapidairement : moins de courrier posté = moins de timbres achetés = moins de timbres de bienfaisance achetés = une émission trop coûteuse à produire.

New Zealand Post annonce qu'elle continuera à soutenir Stand, l'association carétative qui employait les fonds levés pour des activités destinées aux enfants de cinq à douze ans.

Tels les émissions Croix-Rouge en France, Pro Juvente en Suisse, les timbres néo-zélandais pour la Santé des enfants peuvent faire l'objet d'une collection en eux-mêmes et accompagnent de nombreuses thématiques : les enfants de la famille royale, Peter Pan, les sports, l'alimentation, les animaux, etc.

Le site StampsNZ en propose la liste illustrée.

Jeudi sept septembre : trois timbres Postcrossing en Suisse.
Le jeudi sept septembre prochain, La Poste suisse émettra trois timbres sur le site d'échange de correspondance en aveugle par cartes postales, un par service (intérieur, Europe et monde).
Les trois timbres (blog de Postcrossing, vingt-huit juillet 2017).
Les illustrations amusantes de Max Spring résument bien le principe de Postcrossing, correspondent chacune au tarif et assureront la promotion de la Suisse dans le monde.

Par contre, un premier jour en milieu de semaine... Verra-t-on des voyages de postcrosseurs vers la confédération pour des emplois en masse de ces timbres sur les prochains échanges ? 

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