lundi 9 septembre 2013

Dans la boîte, abonnements reçus ou à souscrire

Au cours de la trente-sixième semaine de 2013, la deuxième de la rentrée économique, les propositions d'abonnements de magazines continuent à tomber :
Reçu à la maison, format horizontal, d'un magazine multi-culturel qui continue, fort étrangement à mon goût, à gaspiller  Plusdu papier à imprimer l'intégralité des programmes de télévision. Destineo MD.
Découverte au retour de vacances, le même magazine proposait, dès mi-août, la même chose dans une enveloppe plus  grande et une impression Destineo MD7 Plus différente, mais aux mêmes informations.
Un Destineo MD7 expédié par un opérateur de télécommunications pour se sur-abonner à des chaînes qataries de balle aux pieds... Où vont les bénéfices ? Une question qui nous écarterait vers une question de géopolitique que je vous laisse découvrir dans le numéro 63 de Diplomatie de juillet-août 2013
Sur ce troisième Destineo, l'entreprise qui a produit le dépliant et la mise en enveloppe laisse sa trace, au cas où un destinataire rêverait du même produit pour envahir les boîtes aux lettres avec sa réclame. Sur Google, la recherche CFI + Belfort mène à une entreprise spécialisée depuis la conception graphique à l'impression, et donc la finition.

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Ensuite, arrive des envois souhaités quoique non explicitement demandés par le destinataire, mais tout aussi  massifs.
À l'Office des postes et télécommunications de Polynésie française, les économies se font sur tout pour toucher le fichier client : trois fiches de présentation et commande de trois émissions philatéliques en un seul envoi non oblitéré (ici le coin supérieur droit de l'enveloppe à case.
 Une seule question : préparé à et envoyé de Tahiti ? Ou de France métropolitaine et transmise par La Poste sans marquage particulier ? Dans les deux cas, comment se négocie le revenu de l'opérateur du territoire destinataire ?
Un syndicat envoie en masse les propositions de réadhésion fin août.Là, un service « eco'pli »
Là, un service « eco'pli » de La Poste via sa plate-forme industrielle de Paris Sud : pourquoi une apostrophe ? Les deux offres actuelles possibles : égrené ou grand compte. Il faudra bien une de ces semaines que je me penche sur les différences entre cet Ecopli et Destineo.

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Enfin, rentrée oblige, les périodiques attendus reprennent, avec grande variété d'emballage plastique léger.

Une publication du syndicat précédent passe par La Poste après une création et emballage chez France Routage, à Bussy-Saint-Georges. Pratique similaire à CFI.

Une autre publication du syndicat, plus légère, plus régulière et plus urgente dans son contenu, passe fort logiquement en presse urgente à La Poste, dans une poche toute de rouge vêtu, indiquant -comme toujours- la plate-forme industrielle courrier (PIC) de destination, ici la Languedoc de Mauguio, ouverte en novembre 2009.

Surprise, pour une revue de vulgarisation de La Documentation française, service de publication lié à une Direction placée sous l'autorité du Premier Ministre, qui passe par Publissimo au P moins cursif.
Les offres de circulation des publications de presse sont très variées à La Poste, bénéficiant d'une adresse web spécifique : presse-poste.com. Si vous parcourez ce site, le droit d'utiliser les tarifs de presse est soumis à des conditions drastiques dans le contenu de la publication, dans la façon dont son financement est lié à son éditeur, etc. Concernant cette revue, il est possible que le thème unique l'exclut du tarif presse.

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Bilan.

Note optimiste pour les expéditeurs variés depuis deux semaines et le destinataire : tout arrive assez rapidement, conformément aux services visiblement : de j+1(et week-end) en urgent à j+5/6 jours pour du non urgent.

Certes, aucun timbre-poste qui se collectionne, s'achète, se revend, mais pas mal de fils de plusieurs pelotes pour qui s'intéresse aux différentes offres permettant à La Poste de s'assurer du courrier à distribuer vaille que vaille... face à une concurrence sans cette richesse de logotypes.

En effet, un randonneur-distributeur de publicités est parvenu cette semaine à franchir tous les obstacles de la vie urbaine (chaleur ensoleillée éblouissante, voitures mal garées, digicodes, gardien), pour atteindre ma boîte aux lettres - le premier depuis plusieurs mois : la grande distribution et autres magasins d'habillement font des promos... mais je ne sais pas qui les distribue, à quelle vitesse espérée, ni à quel tarif qui va alourdir mon ticket de caisse et grevé mon pouvoir d'achat ou le salaire des employés.

Et oui, dernière pensée de la semaine 36 : tout le courrier non prévu émanant de listes de clients potentiels se paye sur le prix des publications que je trouve fort simplement chez mes marchands de journaux où je papillonne.

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