dimanche 2 octobre 2016

Cartophilie moyen-orientale au British Museum

Lundi dernier, le vingt-six septembre 2016, Maev Kennedy a proposé une rencontre avec St John Simpson, conservateur au British Museum, pour le site du quotidien britannique The Guardian.

L'archéologiste spécialiste du Moyen-Orient et de l'Asie centrale ne présentait pas les collections actuellement visibles de son musée, mais celles non visibles des cartes postales de la région reçues par l'institution ou ramenées par son conservateur.

Rangées dans des boîtes par paquets de cinq mille, les cartes anciennes comme modernes et leurs correspondances commencent à apparaître, ici et là, dans les expositions : vues de la vie quotidienne, message de voyageurs européens, dont l'exemple d'une famille nomade de l'Algérie française photographiée par l'éditeur et dont l'expéditeur ne semble pas considérer leur pleine humanité.

Pour Simpson, l'intérêt historiographique est là pour de potentiels chercheurs.

Cependant, comme Le Figaro le dernier week-end des vacances d'été en France, le conservateur et ses confrères constatent le déclin du courrier face aux communications électroniques : jeunes de Téhéran ne sachant pas où se trouve le bureau de poste, stock non reconstitué de cartes touristiques dans les boutiques de Bahreïn, jeunes chercheurs n'ayant jamais envoyé de cartes postales,...

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