Détail de l'œuvre sur le mail de remerciement et de clôture de l'opération carétative. |
J'avais découvert l'œuvre par hasard lors de deux visites estivales à Londres en guidant des groupes de touristes en Angleterre. Ayant connaissance de la symbolique du coquelicot (poppies) et d'une année passée par les médias à marteler - un peu trop - le centenaire, j'ai rapidement compris l'entreprise et son aspect plus marquant qu'une cérémonie officielle : une fleur par soldat britannique ou de l'Empire mort pendant la Grande Guerre.
Tous les jours, les touristes faisant le tour de la forteresse royale observaient le travail des bénévoles planteurs et assistaient régulièrement à l'appel des noms des soldats morts. Certes, très anglo-centré, mais au moins le flot sanglant illustre de manière éloquente le gaspillage humain que fut ce conflit bestial, machiste et insensé des puissances européennes - grandes comme moyennes, de Paris à Berlin, de Moscou à Istanbul.
L'installation, dont le titre est le premier vers du poème d'un soldat inconnu, est due à l'artiste céramiste Paul Cummins et au décorateur de théâtre Tom Piper, et au travail à la main des ouvriers pottiers de l'entreprise de Cummins.
Le colis contenant le poppies (photographie sous licence Creative Commons by-nc-sa 3.0 fr). |
Ainsi, après une commande en novembre que je reçus le mercredi vingt-cinq mars le colis contenant le coquelicot. La correspondance fut préparée par Yodel, et sous-traitée apparemment à des opérateurs privés : le service d'expédition internationale TrakPak de P2P Mailing au Royaume-Uni, puis Colis privé en France avec une grande efficacité.
Un colis sans timbre mais collector-mode d'emploi (photographie sous licence Creative Commons by-nc-sa 3.0 fr). |
Après casse, sûrement cadeaux officiels et stockage de quelques exemplaires, le dernier mail signalait l'envoi de huit cents soixante mille coquelicots et les donations ont déjà permis aux charities d'œuvrer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire