Samedi vingt-deux février 2025 est le deux cent cinquantième #postboxsaturday depuis son institution par un groupe de Britanniques sur les réseaux sociaux. Le but est, chaque samedi, partagé des photographies en gros plan ou dans leur paysage de boîtes aux lettres du Royaume-Uni et du monde entier.
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| La boîte aux lettres au pied de l'église Sainte-Thérèse, à Montpellier (licence Creative Commons BY-NC-SA 4.0). |
Voici une petite boîte aux lettres jaune, accrochée au mur de clôture de l'église Saint-Thérèse, avenue d'Assas, à Montpellier, entre l'aqueduc des Arceaux et en direction du nord-ouest, le long de l'urbanisation pavillonnaire des années 1920-1930.
Thérèse de Lisieux (née en 1873 à Alençon et morte en 1897 à Lisieux) est issue de parents particulièrement pieux et d'une sororie de cinq sœurs qui entrèrent toutes dans les ordres. Elle est connue après sa mort pour son autobiographie spirituelle. De là, sa forme de dévotion devient populaire et elle est canonisée en 1925.
Au même moment, le clergé montpelliérain tente de suivre la croissance démographique de la ville, même si le coût de la parcelle - achetée en 1929 - et du bâtiment prévu inquiètent la communauté paroissiale... jusqu'à la guérison d'une jeune résidente du quartier, le quatorze juin 1929 (je ne fais que citer sans critique le site de la paroisse Saint-Augustin actuelle).
La paroisse est établie officiellement en septembre 1931, avec une chapelle provisoire rapidement construite.
La chronologie de sa construction montre les effets de la Dépression économique des années 1930, de la Seconde Guerre mondiale et de la lente reprise économique.
De style néo-byzantin ou romano-byzantin inspiré par la basilique de Lisieux, l'église montpelliéraine est construite par l'architecte Julien Boudès et l'entrepreneur Joseph Gustave.
Seulement, les choix sont nobles mais coûteux : pierre des Estailles (près d'Avignon) et toiture en ardoises bleues d'Angers, et non du béton... Niemeyer n'est pas encore passé par là.
- mai 1932 : bénédiction de la première pierre, suivi du début des fondations.
- 1938 : achèvement du chœur.
- 1941 : première série de vitraux sur la vie de saint Thérèse.
- 1942 : fin des cinquante mètres de mosaïques représentant le chemin de croix.
L'église Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à Montpellier est bénie et inaugurée du cinq au huit novembre 1942.
Commencent alors les travaux de finitions et d'équipements cultuels :
- mars 1944 : vitraux art déco de la verrière.
- mai 1947 : bénédiction des cinq cloches, une pour chacune des filles qu'ont eu les parents de Thérèse.
- 1943-1949 : commande, fabrication et, enfin, inauguration de l'orgue.
Pour les hauteurs : vingt-cinq mètres au centre de la coupole, cinquante pour le clocher.
Le reste : à visiter en sortant du centre médiéval de Montpellier et en redescendant de l'autre côté de la place royale du Peyrou vers le nord-ouest, un des points culminants de la plaine du Verdanson avant les collines de La Paillade et les garrigues au-delà.
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