mardi 21 octobre 2025

Au Musée du timbre-poste de Corée (1) : la galerie d'histoire

 Début d'une série de petits articles sur le Musée du timbre-poste de Corée (우표박물관)*, situé au sous-sol de la tour Korea Post, dans le centre de Séoul, et que j'ai visité le mercredi vingt-quatre juillet 2024 au matin.

Peu de visiteurs adultes, après tout l'exposition nationale se terminait ce jour-là et les vacances scolaires semblaient débuter en fin de semaine : épuisé était le stock de cadeaux pour ceux qui remplissaient leur page de tampons aux quatre coins du musée.

Ainsi, la majorité était composée de deux groupes scolaires : une classe d'école maternelle qui ont filé vers les activités à toucher et un groupe d'écoliers dirigés vers les expositions thématiques.

Mais comment assurer l'intérêt (et donc le calme) dans la grande entrée ?

Les uniformes des facteurs coréens de 1884 à 2012, façon pâte à modeler dans l'entrée du Musée du timbre-poste de Corée (tous droits réservés).

À gauche, l'histoire des timbres-poste, et à droite : entre photographies et figurines mignonnettes, l'histoire des facteurs et postiers coréens.

À hauteur d'adultes, les photographies murales résument l'évolution de l'uniforme, des boîtes aux lettres et du logotype de la poste coréenne. Ici, la période 1945-1957 de la libération à la fin de la guerre (tous droits réservés).

À hauteur d'enfants, des maquettes façon pâte à modeler ; à celle des adultes, des photographies d'archives.

Dans les années 2010, avec veste de sécurité, boîte rouge, et en bas à droite, le tampon du concours du visiteur assidu (tous droits réservés).

Ces figurines servent aussi à représenter le service postal et son lien avec les habitants dans de petites scènes de rue : de la traditionnelle poste aux lettres à l'actuelle économie du colis.

Dans les années 1960, deux enfants se précipitent avec leurs lettres vers le facteur à mobylette, vidant une boîte rouge et verte (tous droits réservés).

Certes, des panneaux alertent sur la présence de vitre en verre, comprendre : ne pas s'appuyer ou toucher, même si ce doit être davantage destiné aux touristes étrangers qu'aux doigts des petits Coréens.

Le bureau parallépipède rectangle, le van et la livraison de colis tous azimuts : la poste coréenne telle que le visiteur peut la voir de nos jours (tous droits réservés).

Il ne manque plus que des petites voitures.

Camions et triporteurs motorisés postaux de la poste coréenne (tous droits réservés).

Et hop, une vitrine des gros véhicules motorisés des origines (avec pare-choc adapté à la neige et aux arbres tombés ?), aux tricycles motorisés passe-partout des quartiers aux rues étroites, jusqu'au van actuel... et assez faciles à voir en arrivant ou repartant du musée, puisque la tour comprend un bureau de poste et un point de départ de distribution de colis au rez-de-chaussée.


Pour la suite, que ce soit pour les enfants, leurs parents curieux, ou les philatélistes chevronnés, aux prochainx épisodes.


* : 우표 pour timbre (prononciation approximative en français : oupyo) et 박물관 pour musée (bagmoulgoan). 

Aucun commentaire: