Exercice régulier de pédagogie répétitive, l'aide aux lecteurs pour savoir de quel pays réel et philatélique provient un timbre, et par là, tenter de savoir dans quel tome du catalogue préféré le retrouver, selon sa nature (pour journaux, fiscal) ou le classement des régions et pays du monde dans ledit catalogue (à la fin de tel autre pays, tout seul dans son coin bien que personne ne se souvienne que ce territoire a pu être totalement indépendant).
À ce jeu, le rédacteur en chef du mensuel français s'en sort avec pédagogie et images de timbres problématiques en partant de la règle édicté par l'Union postale universelle, article RE 1402 : alphabet latin et chiffres arabes, s'il vous plaît. Même les commentaires sur la République turque de Chypre du Nord et le Kazakhstan restent sereines face au petit manuel britannique. Sur les timbres évoqués, majoritairement européens, le concours Eurovision de la chanson, présenté chaque mois de mai en anglais et en français, le moteur de Google et les tables de conversion des alphabets cyrilliques sur Wikipédia doivent résoudre énormément de premiers soucis.
En solde à moitié prix depuis fin décembre 2013, signe d'une nouvelle édition à venir ? |
Pourtant, sa première édition indiquée en début d'ouvrage date de 1983, régulièrement amendé, voire repris complètement en 1988, 1994 et, pour l'édition commandée, 2005 avec deuxième réimpression amendée en 2011. Loin donc du temps des colonies. Le compilateur initial, et peut-être auteur des phrases à venir, fut James Watson, révisé mais apparemment pas réécrit par John Holman, puis Michael Briggs.
Au prix actuel de trois livres sterling (plus port), le guide avance du plus habituel avec les timbres portant des appellations en alphabet latin jusqu'à au plus inhabituel pour un Européen de l'Ouest, successivement : alphabets grec (et multiples États grecs), cyrillique, les États indiens, les écritures de l'Extrême-Orient, le reste (dont alphabets arabe et birmans : par distance, je verrai bien le premier plus tôt et l'autre avec l'Extrême-Orient...), et enfin, les pièges : les timbres vides, ceux qui en portent trop tel ce timbre sur les voyages de Jean-Paul II portant à la fois les noms dans leurs alphabets de Malte, la Grèce, la Syrie et du Vatican !
Des listes assez longues permettent même de ne pas avoir à décrypter et translittérer soi-même les mentions.
Où est le problème alors, à part quelques interrogations sur l'ordre d'étude ?
Le titre de la partie sur l'alphabet latin :
THE NORMAL ALPHABET
???
Normal comme dans norme, c'est-à-dire l'article RE 1402 de l'Union postale universelle que la poste britannique n'a jamais voulu respecter ?
Je ne pense hélas pas que c'est ce sens qui est sous-entendu, d'abord car cette norme ne me semble pas signaler au début de l'ouvrage mais seulement dans les toutes dernières pages quand il faut justement signaler le cas britannique, mais accuser d'autres pays d'avoir osé faire de même en violation des règles de l'UPU !?
De plus, tandis que les parties sur les alphabets grecs et cyrilliques ont droit à un petit historique sur leur invention, rien de tout cela sur l'alphabet qu'il ne faut pas nommer, peut-être apparu tel quel de la main des Romains, et pieusement, recopié par des moines jusqu'à la grande Réforme religieuse d'Henry VIII.
De plus, tandis que les parties sur les alphabets grecs et cyrilliques ont droit à un petit historique sur leur invention, rien de tout cela sur l'alphabet qu'il ne faut pas nommer, peut-être apparu tel quel de la main des Romains, et pieusement, recopié par des moines jusqu'à la grande Réforme religieuse d'Henry VIII.
Sauf cette croyance que nous écrivons normalement, et donc le reste du monde anormalement - et que j'espère modifiée dans une réédition prochaine, je vous conseille ce petit guide qui, par son origine britannique, peut compléter certains aspects d'un guide en langue normale.
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