Une telle crainte que, désormais, c'est le contrat de service public liant l'État français et La Poste qui entérine que J+2 est du service public acceptable, y compris en lettre recommandée.
Certes, les délais J+ sont théoriques, dépendant de sa localisation (ville/campagne, avant/après la levée de la boîte), du contexte social local découvert aux détours des quotidiens régionaux, et plus simplement, de la capacité des postiers à trier plus en étant moins nombreux.
Certes, peu de courrier étant pressé de nos jours (merci les nouvelles techniques de communication), cinq centimes d'économie montrent que La Poste se soucie de ses clients,... du coût du J+1 et des pénalités financières si elle ne tient pas cet objectif.
Certes, l'une est peinte en vert et pas l'autre. L'une se contente de lents et électriques trains contre l'autre qui abuse de rapides et polluants avions... Il faudrait juste rajouter tous les véhicules à moteur du circuit et m'expliquer comment le courrier de la plate-forme du Languedoc, sise à l'aéroport de Montpellier - commune non ferroviaire de Mauguio - arriverait en train sans passer dans un camion diesel...
Le but est bien de diminuer le nombre d'employés nécessaires chaque jour pour garantir le J+1, ce qui inquiète logiquement les syndicats.
Et, l'UFC-Que choisir ? d'ajouter que notre opérateur se rattraperait sur les petits colis plats : les guichetiers oubliant l'existence du MiniMax.
Reste qu'avec l'essor des communications immatérielles, à part les colis, le marché postal est peu florissant. Et l'actionnaire principal souhaite récupérer des bénéfices.
...
Non !!!
...
J'apprends que l'actionnaire de La Poste serait l'État français à 100%, donc la nation ?!
La politique commerciale de La Poste, les décisions de l'ARCEP, les articles de presse et les commentaires de politiciens et de consommateurs outrés sont finalement résumables à l'éternelle équation à laquelle les Français refusent de penser quand ils doivent choisir entre socialisme et libéralisme :
État et contribuables ou électeurs contre syndicats et clients ou électeurs.
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